Venus du pays de Galles, les Britanniques de Buffalo Summer nous proposent aujourd’hui leur second album. Ils bénéficient d’un soutien de poids puisque c’est UDR qui a décidé de les accueillir. Si ce n’est pas le signe d’une grande confiance dans le potentiel du quatuor, ça… Le label a le nez fin, et se projette désormais au-delà du simple slogan « the home of legends » qui le motive. Les Gallois se retrouvent donc au milieu d’une écurie composée de monstres tels que Saxon, Motörhead, Danko Jones et autres Annihilator. A l’écoute des 12 titres de ce nouvel album, il y a en effet de quoi être séduit: dès les premières mesures de Money, on se retrouve en pleines 70’s. Oui, Buffalo Summer fait partie de ces combos succombant au revival de ces années d’or, celles pendant lesquelles les musiciens se laissaient guider par les tripes plutôt que par le business. Si les guitares grincent et le chant s’envole, évoquant parfois (sur Money, c’est, en l’occurrence, flagrant) un Ray Gillen période Badlands, si les rythmiques sont plombées et efficaces en diable, jamais Buffalo Summer ne se répète. En invoquant Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Ten Years After, Free, Cream et qui sais-je encore, le quatuor nous offre la promesse d’un bon, très bon moment. Ce second sun est un album enjoué qui respire la joie de vivre. De vivre, simplement et sans fioriture. Alors oui, on pourra reprocher un trop flagrant amour d’une période qui revient en force, on pourra se plaindre que Buffalo Summer ne fait que répéter ce qui fut, n’empêche, c’est fait avec tant d’amour et de passion que n’importe quel amoureux de rock y trouve son compte. Impossible de rester de marbre…
Note: 8/10
Titre que je retiens: Make you mine