BEYOND THE BLACK: Lost in forever – Tour edition

BEYOND-THE-BLACK_Lost-In-ForeverPower Symphonique, Allemagne (UDR, 2016)

Formé en Allemagne en 2014, Beyond The Black a déjà publié un album – Songs of love and death, en 2015 – avant ce Lost in forever, originellement paru sur AirForce1 Records il y a tout juste un an. Aujourd’hui, le sextet nous offre une réédition doté d’une nouvelle pochette et de 4 titres bonus. C’est l’occasion de découvrir ce qui, sans l’ombre d’un doute et si le destin le veut bien, l’un des futurs grands de la scène metal symphonique. Car tout est là, des compositions percutantes au mélodies irréprochables à la production riche et lumineuse. Beyond The Black propose un album varié, riche de mélodies immédiatement mémorisables sur des tempi variés (Lost in forever, Dies irae, Beautiful lies…) et alterne les plaisirs. Entre puissance pure et simple ballade pour guitare et voix (Love’s a burden). Les quatre titres bonus sont un peu moins intéressants, plus pop que metal, sauf qui mélange les voix masculine, féminines, des growls et des chœurs, pour conclure cet album sur un esprit épique. Mais Beyond The Black ne lasse pas. Si l’ombre de Nightwish, Epica ou Within Temptation plane un peu partout (dont Heaven in hell) il semble que White Lion soit aussi présent (Against the world). Beyond The Black offre de belles mélodies, attirantes et taillées pour séduire, un album ambitieux à l’efficacité indéniable. Lost in forever une véritable machine à hits. Imparable.

Note: 8,5/10

SOEN: Lykaia

SOEN_LykaiaMetal progressif, Suède (UDR, 2017)

Soen est un groupe à part. Pas seulement sur la scène suédoise, mais au niveau international. Une de ces formations qui semblent divinement inspirées, capables d’offrir des chansons envoûtantes et hypnotisantes. Lykaia, dans son ensemble, entraîne l’auditeur dans un voyages aux horizons multiples, des paysages sonores d’une irrésistible sensualité. C’est à la fois doux et lourd, brillant et agréablement oppressant. Le ton grave du chant de Joel Ekelöf complète la lourdeur d’une basse omniprésente, celle de Stefan Stenberg, qui, tous deux, voient s’opposer les guitares légères et joyeuses de Marcus Jidell. Tout au long des Sectarian, Orison, Lucidity, tout au long de l’album, en réalité, on retrouve des traces de Tool , de Pink Floyd, de Paradise Lost, même, voire d’Iron Maiden période Di’Anno (Paragon) ainsi que des accents jazzy ou des influences orientales. Après un Jinn qui, malgré une petite montée en puissance se veut léger avec son chant typé perse, Sister est un choc transitionnel brutal puis distant… Sur Stray, les guitares se font heavy et déterminées, fulgurantes même. God’s acre est une parfaite conclusion qui démarre avec un simple duo guitare/voix pour se conclure en un heavy rock explosif. Avec Lykaia, Soen s’impose parmi ces groupes progressifs et inclassables, ceux qui ne s’imposent aucune limite et force l’auditeur à se poser pour écouter, réécouter sa musique afin d’en découvrir les multiples subtilités. Un must du genre.

Note: 9/10

ANNIHILATOR: Triple threat

annihilator triple threat 2017Thrash, Canada (UDR, 2017)

C’est dans un superbe fourreau que Jeff Waters nous propose le nouveau méfait d’Annihilator. Et les fans sont servis! Pensez donc, un triple album – d’où, imagine-t-on, le titre Triple threat – qui contient 2 CD et un DVD. Comme on en fait de plus en plus souvent, les CD sont la bande son du DVD, ou l’inverse: le DVD est la mise en images des pistes audio. Le premier CD nous propose 11 morceaux enregistrés lors du dernier festival Bang your head, le 15 juillet 2016. Le cadre des festivals n’est pas idéal pour défendre un dernier album. Ainsi, on ne retrouve qu’n titre extrait de Suicide society, l’inquiétant Creeping again. Le reste est composé d’indémodables classiques  (faut-il les citer? Allez, quelques uns: King of the kill, Never, neverland, Set the world on fire, Refresh the demon, Alisson Hell...) parfaitement joués ce jour là, malgré quelques faiblesse vocales du sieur Waters. Le second CD propose quant à lui des versions acoustiques de 10 chansons. C’est sans doute la partie la plus intéressante de ce combo, car on écoute une autre facette de l’oeuvre d’un groupe habituellement radical. Jeff partage ici le chant avec Matc La France, et c’est un choix judicieux tant l’homme met d’émotion dans son verbe. L’ensemble confirme, s’il en était encore besoin, le talent du guitariste canadien, aussi à l’aise en électrique furieuse qu’en acoustique. Le DVD commence d’ailleurs, étonnamment, par la partie acoustique. l’intérêt n’est ici que musical, les musiciens étant simplement sagement assis en rang d’oignons dans le Watersound studio devant un backdrop au nom du groupe. Ok, on peut constater que les prises ont été faite en plusieurs fois, les fringues des zicos sont là pour le prouver. Non, l’intérêt de ce DVD est bien sûr la prestation du Bang your head où le groupe évolue en plein jour et semble parfaitement à l’aise. Les images sont propres, nettes et le son digne d’un événement de cette ampleur. Un troisième partie propose un mini documentaire capté durant ce même été 2016 alors que le groupe répétait et se préparait pour son set acoustique. Une sorte d’immersion dans la vie du groupe, toujours sympa comme témoignage. Avec Triple threat, Annihilator pourrait indiquer clore un chapitre et orienter sa carrière sur une nouvelle voie. Attendons la suite, mais d’ici là, ne boudons pas notre plaisir de retrouver un groupe en forme.

Note: 8/10

Site web: Annihilator

JEFF ANGELL’S STATICLAND

STATICLAND_UDR_DIGIPAK_Cover_600pxHard blues, USA (UDR, 2016)

Voici une découverte tardive, et il n’est jamais trop tard pour se rattraper. Jeff Angell est un guitariste de blues rock qui a fait ses armes au sein de The Missionary Position ou Walking Papers. Pas de gigantesque gloire, mais d’incontestables références en blues rock et progressif. En décidant de faire précéder le nom du groupe, Staticland, par son nom, le message est clair: c’est sa formation et il la dirige. Le guitariste chanteur s’est ici entouré de Benjamin Anderson (instrument à touches: piano, orgue, synthé…) et Joshua Fant à la batterie (sauf sur quelques titres). Ensemble le trio nous invite à replonger dans le blues des années 60, celui teinté de rock des 70’s. L’esprit de Woodstock n’est jamais loin et l’orgue évoque – invoque – l’esprit de Jon Lord. La voix suave d’Angell est d’une infinie douceur, pleine de bonté et de tendresse. Si l’on excepte quelques longueurs (l’album est selon moi difficile à écouter d’une traite) on s’amuse cependant à suivre quelques pistes et influences. Ainsi, ça et là se trouve des airs de Bruce Springsteen, Sting ou The Police, un peu de Pink Floyd, aussi. Des instants légers et aériens qui côtoient d’autres plus foncièrement blues ou simplement rock. Un plaisir à partager en somme.

A noter: le groupe est actuellement en tournée européenne et passera à Paris le 31 janvier (Les étoiles)

Site: http://www.staticland.com/en/

Note: 8/10

ULI JON ROTH: Tokyo tapes revisited

uli-jon-roth-2016Allemagne, Hard rock (UDR, 2016)

Uli Jon Roth a-t-il jamais réussi à se défaire de son passé avec Scorpions? A le mettre de côté pour se consacrer à sa carrière? On connait les qualités du guitariste qui nous a offert, sous son nom, de magnifiques albums. Mais cette année, il a décidé de célébrer le groupe dont il ne fait plus partie depuis bientôt 40 ans. Ne nous laissons pas arrêter par le titre de ce DVD/double CD publié par UDR. Car Tokyo Tapes revisited – c’est le nom de ce petit bijou, est un voyage dans le passé. Nostalgie? Peut-être. Celle liée à l’un des plus incontournables albums live de tous les temps. Passons. Les titres de ce live ont tous été composés par, entre autres, Roth. Et tous font partie de son histoire. S’il est la vedette incontestée de ce concert – naturellement bien plus éclairé que les autres musiciens (eh, c’est son nom sur l’affiche!) mais pas égocentré pour un rond, Roth, d’une voix douce et bienveillante, s’adresse souvent au public, s’enquérant de savoir qui était là en 78 (pas grand monde!) présentant les morceaux rares, comme ce Crying days jamais joué par Scorpions sur scène… On a autant de plaisir à les (re)découvrir qu’à retrouver les classiques que sont The sails of Charon, Virgin killer, We’ll burn the sky, In trance, Pictured life, parmi d’autres. Les images sont propres, les lumières chaleureuses, le son clair bien que parfois un peu sourd, et les musiciens en forme. On remarquera notamment Nathan James au chant, puissant et à fond dans son personnage,  ainsi que Jamie Little qui descend un travail titanesque à la batterie. Plus la lecture avance, et plus ce produit me séduit, par ses qualités visuelles et musicales autant que par la richesse de cette setlist impeccable. C’est un grand « bravo » qui s’impose.

Note: 8,5/10

Titre que je retiens : The sails of Charon

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS

phil-campbellatbs-2016Hard  rock, Pays de Galles (UDR, 2016)

Phil Campbell, désormais ancien guitariste de Motörhead, avait déjà laissé comprendre qu’il pouvait aussi tenter une carrière solo avec son récent projet All Starr Band. Alors que Mikkey Dee se fait engager par un Scorpions en « fin » de carrière, Phil, lui, confirme son projet en lançant son nouveau groupe Phil Campbell And The Bastard Sons pour lequel il s’entoure de ses fils (Todd à la guitare, Tyla à la basse et Dane à la batterie) et, Neil Starr au chant. En guise d’introduction, le quintette  propose un premier Ep de 5 titres foncièrement hard rock’n’roll. Après tout, c’est ce qu’a toujours fait Phil, même si on est ici à des années lumière de Motörhead. Quel intérêt d’ailleurs de répéter ce qui a été fait ? Au contraire, les enfants de bâtard se montrent ouverts d’esprit et laissent entendre des influences diverses. Le groupe puise autant dans le hard rock bien gras et biéreux (Big mouth, Spiders), le rock plus passe partout, le plus « radio friendly » avec des intonations vocales proches du  FM (Take aim) ou le punk sauce Ramones (No turning back), chansons la plus proche de l’esprit Motörhead. Life in space, qui conclue cet Ep est un morceau acoustique, calme, le plus à l’opposé de ce à quoi Campbell nous a habitués. Certes, on aurait espéré un album complet pour se faire une meilleure opinion, et l’on aurait aussi espéré trouver un titre, au moins, fédérateur, au refrain accrocheur et aux allures de hit potentiel. On se satisfera simplement de retrouver le taciturne guitariste gallois de retour aux affaires avec un projet fun et plaisant. A quand la scène (le groupe est en tournée au Royaume-Uni jusqu’à la fin de l’année) et un album complet ?

Note : 7,5/10

Titre que je retiens : No turning back

SAXON: Let me feel your power

saxon-2016Heavy metal, Angleterre (UDR, 2016)

Bon, c’est clair: il faut absolument que j’arrête de demander aux membres de Saxon, quand j’ai l’opportunité de les rencontrer, s’il est raisonnable de publier autant de nouveautés puis de remarquer que ça s’est calmé. En réalité, non, le rythme est toujours soutenu car Saxon est hyper actif. Jamais un moment de répit, hors de question de se faire oublier. Et si l’on fait les comptes, ces cinq dernières années, Saxon aura joué, en France – et hors festivals – devant plus de monde qu’Iron Maiden. J’en vois qui sourient? Faites les comptes: Saxon tourne en France très régulièrement là où la vierge de fer ne se contente plus que d’une date à Paris… Mondialement, c’est pareil. Alors, de nouveau, ça valait bien un petit live, non? Let me feel your power se trouve être un doublé, puisque la bande à Biff profite de cette opportunité pour nous offrir deux concerts distincts, tous deux captés lors de la tournée Battering Ram, dernier album en date. Le produit proposé est composé de deux CD et d’un DVD. Le CD 1 retrace le concert de Saxon à Munich sur la tournée commune avec Girlschool et Motörhead (saloperie d’en….s de daesh qui nous auront empêchés d’assister à la date parisienne!) et comporte 13 titres plus 3 enregistrés à Brighton. Le second CD a été enregistré à Chicago, et propose 18 titres. Ceux qui ont assisté ces dernières années à un concert de Saxon le savent: Biff et ses gars sont dans une forme resplendissante et personne ne peut les prendre en défaut sur scène. Avec une ribambelle de classiques, il serait facile de rester fidèle à une setlist. Mais non, Saxon offre au public américain, outre ses indispensables standards que sont Wheels of steel, Denim and leather, Motorcycle man, Strong arm of the law, Heavy metal thunder ou Princess of the night, et quelques extraits plus récents (Battering ram, Sacrifice) des pépites qu’on n’a pas entendues depuis des lustres. On se délecte donc des This town rocks dont on avait oublié l’explosivité, Rock the nations, Just let me rock ou Solid ball of rock proposés lors de ce concert particulier. Une indication de ce qui nous attend lors de la future tournée européeenne? Le DVD quant à lui est la mise en image de ces deux concerts. Les images sont propres, le groupe visiblement heureux (Biff et Nibbs vont se décrocher la tête un jour, Paul, toujours appliqué, sait aussi aller chercher le public), les Anglais continuent de prendre leur pied sur scène. Non, ce n’est pas qu’un simple boulot. Malgré un incroyable nombre de sorties , Saxon ne se moque pas de ses fans qui peuvent, les yeux fermés, se procurer ce nouveau témoignage d’un dinosaure de la NWOBHM et du metal moderne.

Note: 8,5/10

Titre que je retiens: Just let me rock (avec en bonus non négociable un gros doigt pointé à la face de ces ignorants barbares qui veulent nous empêcher de vivre. Simplement vivre, merde!)

BARB WIRE DOLLS: Desperate

Barb-Wire-Dolls-2016Metal/Punk (?), Grèce (UDR, 2016)

Barb Wire Dolls, un nom qui vous est sans doute déjà familier? Le groupe formé en Grèce vient de publier son 3ème album, Desperate, après Fuck the pussies en 2011 et Slit en 2012. Il aura donc fallu 4 années à Isis Queen et sa troupe, repérés par Mr Lemmy himself, pour nous offrir cet album paru chez UDR qui, décidément, a décidé de se diversifier. Personnellement, je ne sais pas si c’est la meilleure politique commerciale, mais cela, l’avenir nous le dira. Revenons au sujet principal: ce Desperate nous présente des aspects grungy , Isis adoptant un chant punkisant, hargneux, qui se veut quelque peu irrespectueux. Le look des musiciens est à l’identique. Jusque là, BWD n’invente rien. Musicalement… non plus, l’ensemble manque de pêche, reste dans une veine pop rock ou gentiment punk. Si Drown est une ouverture joliment entraînante, la suite évoque ici Police (Surreal), un sombre Nirvana (Desperate, ça tombe bien!). C’est sympathique, mais… il faut attendre Darby crash, qui suit une ballade 1000 fois entendue (I will sail), pour qu’enfin les choses commencent à bouger sérieusement avec ce titre ouvertement punk. Dommage, c’est le 8ième… Quelque chose cloche, car, dans le fond, les guitares sont bien présentes et cherchent à tout ravager, et le groupe veut marquer. Mais, quoi? C’est sans doute la faute à une production qui rend cet album quelque peu trop « radio friendly ». Dans l’ensemble, ce Desperate se laisse donc écouter aisément sans toutefois être vraiment marquant. Sans être un faux pas du label, c’est un pari qui me semble sans grand intérêt.

Note : 6/10

Titre que je retiens; Darby crash

BLACKRAIN: Released

blackrain 2016Hard rock, France (UDR, 2016)

Metal-Eyes a vu le jour au moment de la sortie du dernier album de BlackRain, ce qui explique pourquoi il n’a pas été chroniqué plus tôt. Pourtant, au regard (à l’écoute, plutôt) de ce nouvel opus, il n’est que justice de réparer cet « oubli », d’autant que nos glammers frenchies viennent de confirmer leur potentiel lors du récent Download festival à Paris. Released, donc? Paru en mai dernier et une nouvelle fois produit par Jack Douglas, ce disque est le premier depuis la séparation des Savoyards d’avec leur management. Le résultat est net: Released porte bien son nom, et se présente, sinon comme celui de la libération, comme l’album de la renaissance. BlackRain se retrouve, se reconstruit et teste de nouvelles choses, va explorer la musique sans se poser de limites pour nous offrir un condensé de ce qu’il est vraiment: un groupe de rock, direct et enjoué. Qui, au passage, règle quelques comptes (même si le chant anglais de Swan n’est pas toujours compréhensible, on retient cependant « Im back from the dead (…) it’s amazing to survive » sur Back in towwn, « Mind control, no more no more! » sur Mind control ou encore « I do as I please, I do what I want, I say what I want, That’s the way it goes and I like it, I’m not a puppet on a string » sur Puppet on a string). Bref, BlackRain enterre ce qui ressemble à une période douloureuse pour mieux repartir et propose une palette musicale variée, toujours rock. On retrouve ainsi un étrange mariage de mélodie mid tempo avec fond de double grosse caisse sur Killing me, des ambiances de cirque sur Eat you alive, un tube potentiel, soft, entraînant, au refrain imparable avec Run tiger runReleased fait partie de ces disques qui proposent tout ce qui transforme un album de rock en un excellent album tout court: des mélodies mémorisables, des alliances sonores parfois improbables et convaincantes, un ou deux hits en puissance, l’ensemble très bien mis en son par un maître du genre nommé plus haut. BlackRain grandit et est aujourd’hui un groupe mature qui, on l’espère, rencontrera bientôt le succès qu’il mérite . Released, oui, reborn aussi!

Note: 8,5/10

Titre que je retiens: Run tiger run

SEEK IRONY – Tech n’roll

SEEK IRONY 2016Fusion, Israël/USA (UDR, 2016)

Fondé en Israël par les frères Gov – le chanteur Kfir et son frère batteur Rom – Seek Irony s’oriente rapidement vers une fusion musicale alliant la dureté du hard rock à l’énergie de la musique de  boite de nuit, techno, house, electro. Les frangins décident de quitter leur trop petit pays natal et s’installent aux USA, à Austin, Texas, afin de donner corps à leur ambition, qui se traduit par ce premier album au titre explicite. En effet, Tech n’roll propose un mix de sons rugueux et d’ambiances plus dancefloor. Le chant doux et entraînant, accompagné de riffs puissants et de guitares saturées, est doublé de sonorités et rythmes hypnotiques propres à la house music. Et ça marche, on se laisse séduire par cet esprit qui, tout au long des She, Devil in me, Running towards the end of the world… offrent le meilleur des deux mondes et prouvent, simplement – comme le fait Sidilarsen chez nous – qu’on peut aussi faire danser sur du metal. Si, si, pas que headbanguer! Une jolie découverte proposée par UDR qui, décidément, sort des sentiers battus et cherche la perle rare.