Nous y voici donc à cette année 2025! Après avoir jeté un coup d’œil dans le rétro, regardons maintenant droit devant. Nous ne sommes ni Madame Irma ni astrologues, pourtant, nous pouvons déjà prédire que ce premier quart de ce siècle sera musicalement riche. Il y en aura pour tous, pour tous les goûts et pour toutes les générations! 2025 sera riche de metal contemporain autant que vintage. Voici en partie ce qui nous attend.
Moyens technologiques obligent, les concerts sont annoncés de plus en plus tôt, mais tous ne se vendent pas aussi rapidement… Ne boudons pas notre plaisir cette année qui, en matière de concerts commencera fort. Pensons également, même si les programmations des petites salles ne sont pas encore finalisées, à regarder ce qu’il se passe dans nos clubs de province. Il y a du plaisir aussi dans les plus petites villes, je vous invite à vous rapprocher d’elles directement. Pour les « gros », voici un rapide aperçu de ce qui nous attend.
A tout seigneur… Une nouvelle fois, Mass Hysteria investi le Zénith de Paris la Villette le 31 janvier pour lancer l’année et entamer la dernière partie de sa longue tournée célébrant Tenace 1 et 2. Et ce n’est pas la fin puisqu’on retrouvera Mouss et sa troupe tout au long au moins du premier semestre.
Le Pagan Fest s’offrira quant à lui 3 dates avec Alestorm en tête d’affiche accompagné entres autres de Ensiferum, Tyr, Heidevolk et Elvenking. Une jolie fête joyeusement bordélique, n’en doutons pas!
Le 5 février, le Zénith de Paris recevra de nouveau Papa Roach. Le cafard est en grande forme et saura envahir e infester nos esprits.
Tout le monde ayant été convaincu par leur retour, les Américains de Pantera capitalisent sur l’intérêt qui leur est de nouveau porté et investissent la nouvelle Adidas Arena le 15 février.
Attention, évènement à ne pas rater! Le Trianon de Paris accueillera les beaucoup trop rares Queensrÿche le 17 février, où il seront accompagnés de leurs compatriotes de Night Demon. Nul doute que les Américains sont appelés à faire salle comble!
Février sera sans doute marqué su sceau des Australiens d’Airbourne qui vont envahir l’Hexagone. Une série de concerts déjà sold out! D’autres dates s’ajoutent avec, déjà en prévision, Paris en 2026!
Le phénomène indien Bloodywood est de retour pour 3 dates au mois de mars, dont un Bataclan le 19.
Après un sold out l’an dernier, la quatrième édition du Crick Fest recevra les prometteurs KingCrown à Cléry Saint André le 5 avril. Une affiche 100% heavy à la française puisque nous pourrons également y voir et écouter Stratagème, Benzin et les locaux de PrismA.
Ce sera ensuite au tour de Ghost de revenir hanter les scène hexagonales pour 3 dates à Lyon et Toulouse (les 26 et 27 avril) avant d’investir l’Accor Arena de Paris le 13 mai avec une toute nouvelle scénographie.
Les amateurs du genre seront aux anges puisque Babymetal revient à la charge le 28 mai en tête d’affiche au Zénith de Paris.
Le Zénith de Nancy recevra la nouvelle édition du Heavy Week End les 6, 7 et 8 juin prochains, avec une affiche des plus alléchantes puisque nous aurons droit à Powerwolf, Dream Theater et Slipknot, respectivement têtes d’affiche du vendredi, du samedi et du dimanche. GDP a récemment également annoncé la venue de Saxon, Europe et Mass Hysteria.
Retrouvant ses bonnes vieilles habitudes, le Hellfest – sold-out depuis belle lurette – sera de retour à Clisson du 19 au 22 juin. Une affiche aussi alléchante que surprenant avec l’arrivée de groupes moins extrêmes en guise de têtes d’affiches (Muse) et le retrou de valeurs sûres.
Increvables, inusables… Même si Klaus Meine vient récemment d’annoncer lâcher le micro. N’empêche… Les légendaires Allemands de Scorpions proposeront deux dates en France, à Paris Accor Arena le 24 juin et un mois plus tard, le 24 juillet, aux Arènes de Nîmes.
Iron Maiden investira une nouvelle fois la Défense Arena les 19 et 20 juillet pour un nouveau saut dans le passé, centré cette fois sur ses premières années – jusqu’à Fear of the dark. Le show sera complet le groupe étant accompagné par Avatar – comme ce devait être le cas avant Covid. La légende anglaise sera également tête d’affiche des Eurokéennes de Belfort
Le mercredi 22 octobre, Helloween viendra célébrer 40 ans de carrière. Nulle doute que la citrouille saura une nouvelle fois ravir les fans, petits et grands. Une production Gérard Drouot Productions
Après avoir blindé le Zénith sur ses deux dernières tournées, Sabaton investit enfin l’Accor Arena de Paris Bercy le vendredi 28 novembre avant de filer à Lyon le lendemain pour la seconde et dernière date de ce Legendary tour qui promet du grand spectacle.
Après avoir sans doute retourné le festival de Carcassonne le 29 juillet, Gojira tournera partout en France entre le 27 novembre et le 12 décembre, dont une halte à l’Accor Arena (Bercy) de Paris le 30 novembre.
L’année 2025 sera également marquée par la sortie attendue de nombreux albums. Le premier trimestre verra notamment sortir les nouveaux albums en janvier de Tremonti, The Hellacopters, The Night Flight Orchestra, Wardruna, Avatarium ou des « anciens » de Grave Digger, Pentagram ou Tokyo Blade, puis, en février les nouveaux Thunder Mother, Jinjer, Lacuna Coil Killswitch Engage ou Brainstrom avant que mars ne déboule avec Arch Enemy, Coheed and Cambria Destruction et autre Ricky Warwick. On attend aussi plus tard l’arrivée des albums de Helloween, Sabaton et d’autres encore.
On me souffle dans l’oreillette que quelque chose se trame dans les coulisses de Metal-Eyes… Patience. D’ici là, je vous souhaite de passer une très belle année 2025. Quelle soit aussi metallisée qu’emplie de joie, de petits bonheurs et de soleils chaleureux. Prenez soin de vous et de vos proches!
Et voilà, c’est fini… 2024 arrive à son terme et avant de définitivement clore ce chapitre, laissons nous tenter par un regard dans le rétro. 2024 fut une année riche en découvertes et, dans une moindre mesure, en concerts. Même si le fait de ne plus travailler sur Paris a limité rencontres et concerts, il y a eu de beaux, très beaux moments. Voici donc un Top (5 ou10, approximativement…) dans diverses catégories. Et en vrac…
Mais avant tout, grâce à chacune et chacun d’entre vous, l’année 2024 a été marquée par une impressionnante croissance du nombre de lecteurs, dépassant régulièrement les 10.000 connexions mensuelles, frôlant même parfois les 15.000 – je me souviens même d’une journée à plus de 3.000 lecteurs! En mars 2025, Metal Eyes, toujours mené en solo, entrera donc dans sa 10ème année avec confiance pour relever de nouveaux défis. Egalement, ce qui aura marqué 2024 est l’intérêt croissant d’agents et de groupes étrangers pour votre webzine. Apprès l’Allemagne, ce sont rien moins que les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Italie qui sont spontanément venus au contact de Metal Eyes en envoyant leurs productions. Merci à vous tous pour votre confiance et votre intérêt croissants! Maintenant, le voici ce retour en arrière.
Face au nombre croissant – exponentiel même! – de productions musicales, Metal Eyes a toujours fait le choix de se limiter en ne chroniquant que les albums physiques reçus (ou, moins fréquemment, achetés). 32 interviews ont également été réalisées, majoritairement à distance mais aussi, dès que l’occasion se présente, en face à face. 15 concerts et festivals auront également été couverts, sur l’axe Est/Ouest de la France (de Nancy à Clisson en passant par Orléans et Paris, principalement). Si la majeure partie des concerts se passe – malheureusement – à Paris (Lyon et Lille aussi), la province, trop souvent délaissée, dispose de très nombreuses salles qui mériteraient l’intérêt de certains promoteurs (ne serait-ce qu’Orléans et sa région qui, outre un Zénith et la nouvelle Arena Co’met, proposent une offre de salles allant de 200 à 1500 places, pouvant ainsi accueillir des groupes de toute envergure et de tous horizons musicaux)
TOP Albums
Les géants du genre sont toujours en forme. D’autres viennent confirmer de bonnes impressions ou s’imposer dans le paysage musical. On retrouve ainsi dans mes albums de chevet de l’année :
Judas Priest (Invicible shield), Saxon (Hell, fire and damnation), Trank (The maze), Last Temptation (Heart starter), The Dead Daisies (Light ’em up), Orkhys (Legends), Tagada Jones (Trnt-best of 1993-2023)
Découvertes de l’année
Pandora’s Key (Yet I remain), Hrafngrimr (Nifheilms auga), Nouriture (Barbara vol 1 – pastèque planet), Trigger King (The giant rooster), Witchorious (éponyme), Bone Ripper (World ablaze)
Concerts
Shaka Ponk (mon concert de l’année, Orléans, le Zénith, le 22 février), Judas Priest/Saxon (Paris, Zénith, le 8 avril), Heavy Week End (l’ensemble, Nancy, Zénith, du 21 au 23 juin), Duff Mckagan (Paris, le Trianon, le 20 octobre), Asylum Pyre (Orléans, Dropkick, le 27 septembre), Sortilège (Crickfest 3, Cléry Saint André, 13 avril)
Interviews
Mass Hysteria (Astrolabe, Orléans), Asylum Pyre (Dropkick, Orléans), Bone Ripper (visio), Eight Sins (Hellfest, Clisson), Princesses Leya (Rock In Rebrech, Rebrechien), Charcoal (Hellfest, Clisson)
Livre de l’année
Motörhead (Julien Deléglise, Editions de Layeur)
Au delà des lecteurs, je tiens également à remercier ceux qui depuis des années m’ont accordé et m’accordent toujours leur confiance, voire leur amitié: Sabrina Cohen Aiello et Mehdi El Jai (Verygroup), Alexandre Saba (M&O music), Romain Richez et Elodie Sawicz (Agence Singularités), Olivier Garnier (Replica promotion), Chris Acker (PrismA, Crick For Zik/Crickfest) Angie (NRV promo), Arno T-Walden (The Iron Troopers, No Mad Musik/Rock In Rebrech), Mike de Coene (Hard Life promotion), Andrea Tochtenhagen (Bob media), Annelyse Rieu et toute l’équipe de Gérard Drouot Productions, Aude Sabarly et Céline Guignier (AEG France) et Roger Wessier (Where The Promo Is)
Enfin! On aura attendu beaucoup plus longtemps que d’habitude, mais le Hellfest vient enfin, ce 9 décembre à 17h, de dévoiler l’affiche de sa prochaine édition qui se tiendra du 19 au 22 décembre 2025. Pour rappel, inutile de chercher des pass 4 jours, ils sont partis depuis bien longtemps.
Comme chaque année, si on retrouve des grands classiques du festival, des habitués même (Scorpions, Judas Priest, Exodus, Orange Goblin, Epica, Airbourne, Ultra Vomit et même l’incontournable Very Special Guest présent tous les ans à cette période de l’annonce!), on se délecte de certains retours (Jinger, Walls Of Jericho, Turbonegro, Leprous, Sunn O))), Sacred Reich, Pentagram, ADX…) dont un Linkin Park renaissant forcément très attendu ainsi qu’un Dream Theater incluant son batteur historique.
Si on peut avoir l’impression de « voir toujours les mêmes », à y regarder de plus près, le Hellfest nous propose quelques nouveautés alléchantes. On pense à nos compatriotes de Furies (dont Lucie Sue fera également le show en solo) mais également – surtout – enfin l’arrivée d’un Royal Republic toujours exemplaire sur scène.
Les deux gros morceaux de 2025 sont cependant autre: après avoir reçu Generation Sex, ce sont aujourd’hui les Sex Pistols qui vont retourner Clisson ainsi qu’un Muse depuis quelques temps pré-senti qui va apporter une touche nouvelle au festival des musiques extrêmes.
Les râleurs peuvent râler, il n’empêche que le Hellfest nous propose une nouvelle fois une affiche variée et plus qu’alléchante.
Après 33 ans de bons, loyaux et chaleureux services, le Hard Rock Café Paris a définitivement fermé ses portes. HRC en France, c’est fini… Je l’ai appris par le post d’un copain sur FB et autant dire que j’ai eu le cœur serré. car le HRC, ce n’est pas seulement une marque commerciale, ce n’est pas qu’un restaurant à l’américaine, c’est n’est pas qu’une enseigne qui a ouvert en 1991 et où tout parisien que j’étais alors je devais me rendre rapidement.
Non, c’est aussi, et surtout, un lieu rare de rencontres et d’échanges. Nombre d’entre nous, journalistes amateurs fans de rock et de metal, animateurs de webzines, d’émission radio, de passionnés de musique électriques y avons passé du temps, assisté à des show cases sur la scène du rez-de-chaussée, fait des rencontres, échangé avec d’illustres inconnus aspirant à devenir célèbres et depuis retombés dans l’oubli, de futurs grands devenus depuis incontournables, des stars déjà installées depuis des lustres… Ce sont en effet des interviews par dizaines que j’ai pu mener, le plus souvent à l’étage, Bref, les souvenirs sont là et, en hommage à ce lieu qui est bien plus qu’un musée resto, retour sur quelques une de mes nombreuses rencontres parmi lesquelles je retiens Black Stone Cherry venu avec ses bouteilles de Mountain Dew, Michael Monroe et son accueil à l’harmonica, Joey Tempest qui après sa conférence de presse, se livre à une belle séance de dédicaces, Edguy, mes premières rencontres avec Sabaton ou Danko Jones, les interviews dans la réserve avec Avatar ou Disconnected… Il y en a eu des dizaines tant avec mon ancien webzine qu’avec Metal Eyes. Et ces rencontres au Hard Rock Cafe Paris sont le fait d’une personne en particulier : Roger Wessier que je remercie, ainsi que toute l’équipe du HRC, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité, pour tous ces excellents moments.
C’est maintenant dans moins d’un mois que le Zénith de Nancy accueillera le Heavy Week End (du 21 au 23 juin) avec 11 groupes de la grande famille du metal réunis sur 3 jours.
Gérard Drouot Productions vient d’en dévoiler le running order à découvrir ci dessous.
La voici de retour! C’est Issoudun (36) qui, cette année accueillera la Firemaster Convention du 25 au 27 octobre 2024. Située e plein cœur de la Région Centre Val de Loire, entre Bourges et Châteauroux, Issoudun est facilement accessible par la route.
Au programme, des conférences, des expositions, un market, des masterclass et, naturellement, des concerts. Car c’est ce qui fait la force de cette convention quelque peu bousculées par la crise sanitaire et une part de doute. Alors, adieux – ou n’est-ce qu’un « au revoir’? – Châteauroux, bonjour Issoudun.
Les premiers noms annoncés ont de quoi donner envie, jugez-en plutôt: du heavy metal de Airforce – le groupe fondé par Doug Samson, le premier batteur d’Iron Maiden, au très brutal Beyond The Styx, en passant par Nightmare, les fiers « ancêtres » du heavy metal tricolore, et les heavy punks de Tagada Jones, la fête promet d’être belle. Très belle!
Toutes les infos sont à découvrir sur le site de la Firemaster Convention, qui propose un accès direct à la billetterie. Comme pour les précédentes éditions, il existe deux formules: un pass journée (journée individuelle – 4,90€ – ou pass 3 jours – 12,90€) donnant accès l’ensemble de la convention, hors concerts des têtes d’affiches, ou un Night&day pass (22,90€ par jour ou 44,90€ pour les 3 jours – soit même pas le prix de deux jours complets!) qui donne accès à toutes les activités et tous les concerts du festival. A ce prix-là, il serait dommage de se priver.
Alors, à tous ceux – et celles – qui se plaignent du fait que, en dehors de Paris, Lyon et Clisson il ne se passe jamais rien… ben, vous savez ce qu’il vous reste à faire: se rendre à l’adresse suivante:
Palais des Expositions et des Sports d’Issoudun – Rue Georges Brassens, 36100 Issoudun pour assister à trois journées festives avec des concerts à taille humaine !
Quinze ans déjà… Quinze années que Judas Priest a annoncé prendre sa retraite et, contrairement à tant d’autres, n’a finalement jamais arrêté nous offrant en 2024 un nouvel album studio – Invicible shield – et une nouvelle tournée, dont trois étapes sont prévues en France : le 5 avril à Lyon, le 8 à Paris et le 23 juin pour clore le Heavy week end de Nancy. Mais revenons quinze ans en arrière. Epitaph… C’est le nom qu’avaient décidé de donner les Metal Gods, à leur « tournée d’adieux en 2009. Vous vous en souvenez ? Oui, car cette « tournée d’adieux » n’avait d’adieux que le nom et le Priest a été, depuis back à de nombreuses reprises… Non seulement les Anglais « mettaient-ils un terme à leur carrière » mais, avec un nom pareil, on pouvait croire qu’ils avaient décidé de définitivement enterrer le mythe après quarante ans de bons et loyaux services. D’autant plus que le 20 avril 2009, Judas Priest postait sur son site www.judaspriest.com une nouvelle plus que surprenante : KK Downing, le guitariste co-fondateur du groupe, avait alors décidé de prendre sa retraite et de quitter le groupe. Une décision aussi soudaine qu’inattendue, d’autant plus surprenante qu’il ne semblait pas y avoir de réelle explication. Dont acte. Un départ brutal sans même des adieux live aux fans qui l’ont soutenu toutes ces années. Judas Priest n’a cependant pas tardé à lui trouver un remplaçant en la personne de Ritchie Faulkner, jeune guitariste alors âgé de 31 ans, présenté par le groupe comme plus que talentueux, et qui « va mettre le feu sur scène » dès le concert d’ouverture de cette nouvelle tournée, le 7 juin 2009 à Tilburg, en Hollande.
Mais ça, c’était avant… Car depuis, Judas Priest a publié non pas un, non pas deux mais bien trois nouveaux albums studio, un live et un méga coffret collector tiré à 3.000 exemplaires dans le monde, s’est lancé dans plusieurs tournées mondiales, expliquant que « finalement, non, l’idée de Epitaph était de mettre un terme aux longues tournées mondiales pour ne plus tourner que sur de courtes périodes et ne donner que quelques concerts soigneusement choisis ». En attendant de retrouver les Metal Gods sur scène, revenons sur (maintenant plus de) cinquante ans d’histoire.
Lorsque naquit Judas Priest du côté de Birmingham en 1970, personne n’aurait osé espérer une carrière aussi longue ni aussi riche. Celle-ci, pourtant n’est pas terminée. Car ce que le groupe enterre, ce sont les longues tournées, pas les concerts ni les enregistrements d’albums. Comme beaucoup d’autres formations à la carrière plus qu’honorablement longue, Judas Priest aura connu des hauts et des bas, tant en matière de réussite artistique ou commerciale qu’en termes d’image auprès du public. Mais une chose reste certaine : c’est que Judas Priest est devenu une référence incontournable depuis ses débuts.
LES ANNEES 70
Kenneth Downing, né le 27 octobre 1951, et Ian Hill, qui vit le jour le 20 janvier 1952, se connaissent depuis leur plus jeune âge. Ils ont fréquenté les mêmes écoles et, d’une certaine manière, se sont construits ensemble, se découvrant, au cours de l’adolescence des goûts musicaux communs. C’est naturellement qu’ils décident d’apprendre à jouer d’un instrument : Kenneth choisit la guitare, Ian la basse.
Lorsqu’ils s’estiment prêts, les deux compères décident de fonder un groupe. Nous sommes alors en 1970. Ils sont rejoints à cette époque par Alan Atkins, un chanteur dont le groupe, qui se nomme Judas Priest, vient de se séparer et qui leur propose ses services.
Si les débuts du groupe se font sous l’influence du blues, Downing insiste pour que Judas Priest durcisse le ton. Sa musique devient plus rock et plus dure, et le groupe, sans batteur attitré, écume la région de Birmingham. Mais des dissensions internes, dues, entre autres raisons, à des problèmes financiers, forcent le départ de Alan Atkins. Un premier changement s’impose alors, qui va avoir un impact déterminant sur le reste de la vie de Judas Priest.
Ian Hill fréquente à cette époque une jeune fille dont le frère chante au sein de Hiroshima. Elle suggère à son amoureux d’envisager la possibilité de le recruter. Rob Halford, qui a le même âge puisqu’il vint au monde le 25 août 1951, intègre ainsi Judas Priest et embarque avec lui son batteur John Hinch. Si la légende n’est pas encore en marche, l’aventure peut toutefois commencer. Pour cela, le quatuor intègre, suivant la suggestion de son label, un second guitariste ; le fougueux Glenn Tipton, bien que de trois ans son ainé (il débarqua sur la planète le 25 octobre 1948) qui deviendra bien vite l’alter ego de celui qu’on appelle désormais KK Downing. Judas Priest ainsi complété entre en studio afin de donner naissance, sous la houlette du producteur Rodger Bain, à Rocka rolla, son premier effort. Une tentative qui ne marque pas l’histoire de la musique, le producteur ayant usé de son influence et de sa notoriété (il a notamment travaillé avec Black Sabbath) pour écarter des chansons que le groupe utilisera plus tard : The ripper, Genocide ou encore Tyrant furent ainsi sacrifiées sur l’autel de la nécessaire production. La formation tire cependant les leçons de cet enregistrement afin de ne plus commettre ce type d’erreur et mieux se fier à son jugement.
Désormais, Judas Priest se donne un rôle actif dans la production, et commence, aux côtés de Jeffrey Calvert et Max West, dès l’enregistrement de Sad wings of destinyqui sort en 1976. Pour ce disque, Alan Moore tient les baguettes, mais il sera bientôt remplacé. La maison de disques, Gull, peut se déclarer satisfaite du début de succès rencontré par l’album de ses poulains. Les morceaux précédemment écartés touchent le public, tout comme le désormais classique Victim of changes.
La légende est en marche. Judas Priest commence à intéresser des majors, parmi lesquelles CBS qui finit par héberger, et pour de nombreuses années la formation anglaise. Le label compte bien capitaliser sur ce groupe à la réputation grandissante et obtenir un retour sur investissements. Dès 1977, Judas Priest sort le premier fruit de cette nouvelle collaboration : Sin after sin, enregistré avec le batteur Simon Philips, produit par Roger Glover (Deep Purple), est enregistré au Ramport Studios de Londres. Le groupe y signe les futurs classiques que sont Sinner ou Dissident agressor et reprend ce qui deviendra un incontournable lors de ses concerts, Diamonds and rust, que Joan Baez, chanteuse folk, a rendu intemporel. Sin after sin voit également l’équipe s’agrandir avec la venue de Roslav Szabo, un membre du team CBS, qui s’occupe de la conception et du design des illustrations des albums de Judas Priest. L’album marque par son orientation plus foncièrement heavy et parvient ainsi à séduire le public anglais qui lui offre une jolie 23ème place dans ses charts.
Le groupe renforce alors sa présence scénique afin de battre le fer tant qu’il est chaud. L’Angleterre tombe petit à petit et Judas Priest se voit même invité aux USA pour participer au Day On The Green Festival au côté de Led Zeppelin. Ce voyage outre Atlantique se fait en compagnie du nouveau batteur, Les Binks, et permet aux Anglais de voir grandir leur réputation chez l’oncle Sam. Le groupe découvre un pays qu’il lui faut absolument conquérir pour s’installer durablement dans le paysage musical mondial.
De retour en studio, Judas Priest s’attèle à l’enregistrement d’un nouvel album. Gull profite de l’aubaine pour sortir un premier Best Of Judas Priest coiffant sur le poteau la sortie, en 1978,de Stained class. Ce dernier, avec des titres un peu plus aérés comme Savage, Saints in hell, Exciter, White heat red hot ou encore Beyond the realms of death, présente une facette un peu plus « soft » du Priest, ce qui semble perturber légèrement le public anglais qui ne le place qu’en 27ème position. Ce disque, pourtant, confirme la position de leader de Judas Priest alors que la scène heavy britannique, qui subit de plein fouet l’explosion de débauche du Punk, est donnée pour moribonde.
Seulement, Judas Priest a l’esprit conquérant et propose dans la même année un disque beaucoup plus dur, forgeant (enfin) le style qui fit sa légende. Killing machine, pourtant subit la censure américaine à cause de son titre, bien involontairement cependant. Les USA ont récemment été le théâtre d’un massacre dans une école de Cleveland et « estiment » que le groupe fait ouvertement référence au meurtrier. L’album y est publié sous le nom de Hell bent for leather (une des chansons du disque) et marque les esprits au point que la tournée qui suit verra le nombre de dates grossir semaine après semaine. Car non content d’élaborer les codes musicaux du heavy metal moderne, Judas Priest en redéfini également l’image. Alors que nombre de musiciens évoluent avec l’apparence de hippies, Rob Halford et ses compères adoptent un look bien plus en rapport avec la musique : les vêtements de cuir tout de chaines et de clous bardés deviennent la marque visuelle bientôt indissociable du groupe. Un esprit sado maso, imposé au fil du temps par Rob Halford, entre au service d’une musique virile et macho. Judas Priest peut enfin décoller, ayant trouvé à la fois un son et une image. Les Anglais accueillent l’album à bras ouverts bien que lui offrant un moins bon classement dans les charts (n°32) et les Américains commencent à prendre le groupe au sérieux (n°128 du Billboard).
Le Japon est choisi pour que soit enregistré le premier témoignage public de Judas Priest qui parait en 1979. Unleashed in the east cartonne partout, se classant des deux côtés de l’océan (n° 10 en Angleterre et 70 aux USA) et sera bientôt soupçonné d’avoir été plus que retravaillé en studio, au point que certains le surnommeront « Unleahed in the studio ». Il faudra bien des années pour que le groupe parvienne enfin à convaincre que seul Rob Halford a dû réenregistrer ses parties tellement les prises live étaient mauvaises. Peu importe au final, car Judas Priest démontre avec brio sa maitrise de la scène, et l’engouement du public est bien réel. Mais la tournée aura eu raison du batteur. Les Binks quitte le groupe qui le remplace par Dave Holland. Débute alors une longue et très fructueuse collaboration qui durera toute la décennie suivante.
De son côté, Gull continue de tirer profit de son ancien poulain en sortant une nouvelle compilation sous la forme d’un double album, Hero, Hero qui relate, de nouveau, les premières heures des Anglais.
LES ANNEES 80
La légende s’installe, et cela sans perdre de temps. Profitant de son image – miraculeusement demeurée intacte malgré le raz de marée punk – et de l’afflux de jeunes groupes aux dents longues (mouvement que le monde connaitra bientôt sous l’acronyme NWOBHM), Judas Priest propose bientôt un nouvel album, présentant ainsi au monde son nouveau batteur, Dave Holland, né le 5 avril 1948 à Northhampton. British steel, produit par Tom Allom, fait un carton immédiat – et durable –grâce à son modernisme et sa détermination. Les désormais classiques Living after midnight et Breaking the law sont tout de suite la proie des radios qui en font de véritables hymnes du heavy metal, plaçant l’album en 4ème et 34ème place des Top anglais et américain. L’Angleterre cède, suivie par le vieux continent, les USA sont conquis, et Judas Priest connait enfin le plaisir des certifications en recevant disques d’or puis de platine. Le groupe se lance une nouvelle fois dans une intensive tournée américaine et se trouve enfin propulsé au rang de valeur sûre mondiale. L’Europe fera également l’objet d’un pilonnage en règle. Les années passées entre galères et espoirs sont désormais mises à profit, d’autant que la formation ainsi constituée (producteur inclus) restera stable tout au long de la décennie, et donnera naissance aux plus grands albums de Judas Priest.
Succès, formation stable, label confiant… Il est naturel pour tous les acteurs de vouloir capitaliser sur le nom de Judas Priest. Une obligation reste cependant à remplir : il est impératif de renouveler le succès américain. Pour cela, les six travaillent le son du groupe, et lorsque sort, en 1981, Point of entry, la surprise est de taille : les chansons plus lisses semblent mieux convenir aux radios américaines, ce qui, en cette période de renouveau metallique sur le vieux continent, n’a pas l’heur de plaire à tous les Européens. Le public américain ne s’avoue cependant pas totalement convaincu non plus, ne transformant ce nouvel essai qu’en disque d’or et n’offrant à l’album que la 39ème position du Billboard (et N° 14 GB). Mais loin de se décourager, les Anglais repartent sur les routes et sillonnent les deux côtés de l’Atlantique. Si le succès commercial de l’album est mitigé, de nombreux concerts affichent complets. Et sur scène, les You say yes, Desert plains ou autres Heading out to the highway prennent une autre dimension.
Rapidement, pourtant, Judas Priest remet les pendules à l’heure. On ne joue pas avec les humeurs de ses compatriotes… Le groupe retourne en studio, toujours sous la houlette de Tom Allom, et donne naissance à Screaming for vengeance en 1982. Clairement, la formation s’éloigne des sirènes radiophoniques en durcissant le ton. L’aigle qui illustre la pochette, œuvre de Doug Johnson (auteur d’une trilogie priestienne qui commence ici) a les serres affûtées et son piqué n’a rien de pacifique : la bête metallique est lâchée et vient pour vaincre. Les morceaux lourds sont parfaitement taillés pour la scène, et la tournée qui suit continuera de mettre les USA à genoux. Screaming terminera double platine. Les intensifs coups de boutoirs chez l’oncle Sam durent pas moins de six mois, le public reprenant en chœur You’ve got another thing comin’, Electric eye ou Bloodstone. Puis, une nouvelle fois, l’Europe cède, reconnaissant ses héros qui, désormais, sont surnommés les Metal Gods. Comme pour British steel, la force de l’album réside dans la variété des sons de l’ensemble. Jamais Judas Priest ne se répète, alternant riff acérés et lourdeur oppressante, hymnes de concerts et hits potentiels. Le succès se confirme à domicile (n°11) et sur le nouveau continent (n°17).
Pour la première fois, une année passe sans qu’un nouvel album de Judas Priest ne voie le jour. Mais en 1983, le groupe n’a pas d’autre choix que de se concentrer sur la route. Et sur son avenir. Il serait tentant de chercher à séduire plus encore le public américain, mais KK Downing et sa bande optent pour l’option heavy metal pur et dur. Le contraire serait malvenu en nommant son nouvel album Defenders of the faith. L’efficacité de Some heads are gonna roll, Rock hard ride free, Eat me alive ou Freewheels burning, démontre que le groupe n’a rien perdu de son mordant, bien au contraire. Plus agressive que jamais, la formation améliore autant que possible les recettes utilisées sur Screaming for vengeance, tout en travaillant ses nouveaux morceaux pour la scène. Seulement, voilà, nous sommes en 1984. Les Américains ont les oreilles tournées vers les sons développés par Van Halen et son méga succès Jump. Résultat : Defenders of the faith ne récolte qu’une « maigre » récompense de platine, mais en Europe, on reste persuadés qu’il n’y a pas de plus efficace porte étendard de la cause metal que Judas Priest, accompagné, soyons honnêtes, des désormais imposés Iron Maiden, Saxon et Def Leppard. Cependant, en ces heures de rude concurrence (le hard US et glam metal commencent à faire fureur), l’album est moins plébiscité, n’atteignant que la 19ème position à domicile, et 18ème aux USA. Pourtant, où qu’il passe, le groupe remplit stade sur stade, proposant un spectacle visuel complet. L’année 1985 sera principalement consacrée à la route avec succès avant que les dieux du metal n’entrent de nouveau en studio.
En deux ans, le glam ou hair metal a pris ses quartiers : les cheveux permanentés sont de mise, et les diffusions en radio un passage obligatoire. Si la couverture de Turbo est une nouvelle fois marquée de la signature de Doug Johnson, Judas Priest fait mentir l’illustration (par ailleurs un peu trop douce, faite d’un métal trop poli et brillant), car plutôt que d’enfoncer le clou du metal et passer à la vitesse supérieure, Rob Halford and Co. préfèrent flirter avec les ondes et introduisent – sacrilège ultime – des claviers et synthétiseurs dès que possible… Clairement, Turbo lover, Private property ou le très engagé Parental guidance visent à séduire les fans de ce hair metal qui voit chaque album se transformer plusieurs fois en récompense de platine. Le public européen est déconcerté, d’autant que si le groupe conserve le look cuir et clous, il adopte des tenues pour le moins saugrenues et à l’opposé de l’image SM jusque-là développée. Le public fait quelque peu payer au Priest cette offense, mais fi ! La tournée est une nouvelle fois un triomphe qui se traduit par un (double) album live, un Priest… Live, à la couverture hideuse, un témoignage de nouveau destiné au public américain. Car ce sont cinq morceaux issus de Turbo qui sont ici présents et le verdict est clair : si les Yankees lui réservent un accueil raisonnable en transformant ce disque en Or, les fans européens restent intransigeants, et même distants.
Priest semble entendre le message et décide de durcir de nouveau le ton afin de remettre les pendules à l’heure. Mark Wilkinson récupère les pinceaux et frappe un grand coup afin de faire passer visuellement le message que le groupe développe musicalement tout au long de Ram It Down, qui parait en 1988 : le heavy metal reste l’apanage de Judas Priest et de quelques rares héritiers. Mais le mal a été fait et malgré de féroces morceaux comme Come and get it, Ram it down, Blood red skies, la profession de foi heavy metal ou la reprise explosive de Johnny B. Good de Chuck Berry, le public européen boude ses anciens héros, pensant sans doute qu’il y aura un autre retournement de veste. Les Américains, de leur côté, semblent ne pas comprendre ce revirement et n’offrent qu’une faible récompense en Or au groupe. Pourtant, comme souvent, le public continue de courir les salles de concerts où les prestations restent d’un haut niveau. Et même si la tournée est un succès, ce public est moins nombreux, de même que les dates. Dave Holland, le batteur qui a traversé la décennie avec Judas Priest profite de ce moment pour quitter le groupe (ou, plus exactement, se fait remercier ayant quelques démêlées avec la justice qui l’envoie faire un séjour à l’ombre. On apprendra plus tard que le batteur a été condamné pour pédophilie. Il est décédé à Lugo, en Espagne, le 16 janvier 2018)
Adieu 2023, qui fut une belle année, à de nombreux niveaux, et bienvenue 2024, qui sera, devrait être, tout du moins, là aussi à plus d’un titre, un cru exceptionnel.
D’abord musicalement, bien sûr, puisque ces prochains mois promettent de belles et grandes sorties d’albums. En vrac, nous attendons avec impatience Hell, fire and damnation (Saxon), The Mandrake project (Bruce Dickinson), Karma (Myrath), Invicible shield (Judas Priest), Clear cold beyond (Sonata Arctica), Saviors (Green Day), Here comes the rain (Magnum), Stand united (Firewind), Be right here (Blackberry Smoke)… Un bon début pour les premiers mois, sans compter les surprises, notamment françaises, qui arrivent.
En matière de concerts, l’année débutera fort à Orléans, et ce dès le 6 janvier, avec le triptyque Demon Tool/Dreamcatcher/Looking For Medusa qui réchaufferont le Dropkick Bar. Puis, après la claque reçue avec So Floyd en 2023, un coup d’œil au One Night Of Queen mené par Gary Mullen and The Works au Zénith d’Orléans est prévu le 21 janvier. On ne peut qu’espérer un concert grandiose, tout en lumière et un défilé de chansons aussi intemporelles qu’incontournables…
On enquillera avec le lancement de la seconde partie de la tournée Tenace de Mass Hysteria dans un Astrolabe qui promet d’être bouillant avant de retourner au Zénith pour y soutenir Shaka Ponk le 22. Ces deux concerts, pour des raisons différentes, risquent d’être explosifs. Et on aura plaisir à les retrouver tous quelques semaines plus tard à Clisson!
Mars sera un mois sans pour cause d’absence, mais avril débutera avec l’une des affiches les plus attendues de ce premier semestre puisque le Zénith de Paris accueillera le 8 les Metal masters que sont Saxon et Judas Priest, avec, croisons les doigts, une surprise au passage. Le 13, un petit tour à Cléry Saint André (45) s’imposera pour y soutenir le 3ème Crick Fest (interview de l’orga à suivre) à l’affiche duquel on trouvera Sortilège, rien que ça! La semaine suivante, le 20, direction Rebrechien (45) pour le second concert tribute de l’année, le retour du Troopers Fest qui nous promet une nouvelle scénographie. Le mois pourrait se terminer avec le concert parisien de Slash feat. Myles Kennedy au Zénith le 24.
Retour à Rebrechien le 25 mai pour la nouvelle édition du Rock In Rebrech (interview à venir) qui accueillera cette année un superbe plateau avec La Jarry, Les Princesses Leya et Sidilarsen – et une surprise pas encore annoncée pour le 26 mai, où nous irons sans doute assister à la prestation de Bruce Dickinson à l’Olympia de Paris.
Deux festivals nous attendent au mois de juin. On commencera par aller à Nancy revoir la place Stan et aller admirer les oeuvres de la cristallerie Daum avant de passer les soirées du 21 au 23 au Zénith qui accueillera 6 légendes du hard/metal au cours du Heavy week end qui regroupera rien moins que Extreme et Scorpions, Megadeth et Deep Purple puis Alice Cooper et Judas Priest. La semaine suivante, on ira à l’opposé, à Clisson pour la nouvelle édition du Hellfest qui se tiendra du 27 au 30 juin avec une nouvelle affiche variée et impeccable – quoiqu’en disent les râleurs, il y en a pour tous les goûts.
D’autres soirées viendront sans doute compléter ce premier semestre qui s’annonce déjà chargé à souhaits et seront l’occasion de rencontrer les groupes et discuter avec les musiciens
Ce préprogramme annoncé, Metal Eyes vous souhaite de passer une très belle année 2024 ! Prenez soin de vous et de celels et ceux qui vous sont chers, faites vous plaisir et profitez de la vie!
Fin d’année oblige, le temps est venu de regarder derrière nous et de faire un bilan des activités, satisfactions et/ou déception de cette année 2023.
Commençons donc par te remercier, toi lecteur qui te connecte au quotidien, ou presque, sur Metal Eyes. Si, après une période un peu creuse, le premier semestre 2023 avait été encourageant, le second continue de voir la fréquentation du site augmenter. Vous êtes en moyenne 4000 à vous connecter au quotidien – près de 1,5 millions de lecteurs par an – avec une moyenne, elle aussi en augmentation, de près de 7 pages visitées par session. Autre source de satisfaction: la variété des origines du lectorat du webzine. Bien que présenté dans sa seule version française, les connexions se font depuis de très nombreux pays. La France et les pays francophones (Belgique, Suisse, nos voisins du Maghreb et nos cousins du Canada) mais aussi de nombreux pays, principalement anglophones ou non (Royaume Uni, USA, Canada, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal, Pays-Bas, Scandinavie). On pousse même en Amérique du Sud avec un lectorat chilien, petit mais fidèle! Merci donc à chacune et chacun d’entre vous pour votre confiance, votre curiosité et votre fidélité! D’autant plus que, je ne le rappellerai jamais assez, Metal-Eyes est une aventure individuelle, solo, une équipe composée d’une seule personne: votre serviteur!
Ce qui nous anime tous, naturellement, c’est la musique. 2023 a été, une fois encore, riche en découvertes, en nouveautés de groupes établis, en espoirs, aussi. Comme tous les ans, et de plus en plus malheureusement, les sorties sont tellement nombreuses qu’il est impossible de tout écouter et de tout chroniquer. Voici cependant un petit florilège de ces albums qui m’ont marqué, sans ordre particulier il suffit de cliquer sur les liens pour retrouver directement la chro):
Au niveau des concerts, vive la province! De belles salles, de belles initiatives, de belles découvertes ont égrnné mon année. Il y a bien sûr aussi les concerts parisiens, halte obligatoire des plus grands noms qui, malheureusement ne viennent que trop rarement visiter nos belles régions. Mon top 10 pour 2023 ? Le voici, et dans l’ordre de mes préférence cette fois :
Robert Jon And The Wreck, Talcy, 28 septembre 2023
L’année a également été riche en rencontres. Au rang de celles-ci, il y a Angie, de NRV promotion qui défend les jeunes formations françaises et a fait l’objet du tout premier portrait de la rubrique » Les acteurs dans l’ombre ». Avant de recevoir la claque du mois de juin, découvrir le plus que sympathique duo de KrashKarma fut un moment très agréable, autant que de partager un peu de la folie des gringos de Loco Muerte. Retrouver Ayron Jones avant son concert fut aussi un moment très agréable, tout autant que les quelques minutes passées – enfin – au sec avec Thunder Mother qui a bénéficié de l’entrée sur scène la plus en accord avec son nom que quiconque ne pouvait imaginer!
Comme tous les ans, sans les personnes suivantes, tous ces articles n’auraient pu voir le jour. Je tiens donc en cette fin d’année à remercier, sans ordre particulier:
On attend maintenant 2024 pour en faire une année exceptionnelle! Le programme des premières festivités/attentes vous sera sous peu dévoilé, même si, on le sait déjà, il y a du lourd qui nous attend!
Metal-Eyes vous souhaite à toutes et à tous de passer une très, très belle année 2024. Nous nous retrouvons dès le 3 janvier prochain.
Scorpions. Deep Purple. Judas Priest. Extreme. Megadeth. Alice Cooper. 6 légendes du hard rock, du heavy metal, du thrash, du shock rock se retrouveront sur la scène du Zénith de Nancy dans le cadre du Heavy Week End du festival Nancy Open Air du 21 au 23 juin 2024! Un évènement à ne certainement pas manquer. Retrouvez ci-dessous le communiqué officiel de l’orga – attention: les places seront mises en vente dès le 8 décembre 2023 à 10h (préventes la veille à 10h00)
Depuis son inauguration en 1993, le Zénith de Nancy a vu défiler dans ses murs les plus grands noms de la musique live et du rock en particulier. Des artistes encore plus prestigieux s’y sont produits, lorsque cette salle de 6 000 places, en forme de guitare électrique, déploie sa scène réversible à ciel ouvert, se transformant ainsi en un vaste amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 25 000 personnes. C’est là qu’en juin 1996 AC/DC a donné ce qui était, à l’époque, l’un de ses plus grands concerts dans l’hexagone.
C’est dans cette lignée que les 21, 22 et 23 juin 2024, Gérard Drouot Productions présentera au Nancy Open-Air, le Heavy Week-end, un événement qui va réunir sur 3 jours et sur une seule scène, 6 légendes du hard rock et du heavy metal.
Avec en tête Scorpions, le groupe allemand aux 100 millions d’albums vendus, dont les hits rythment nos vies depuis plus de 50 ans ; Deep Purple, l’un des pères fondateurs du style, détenteur de ce qui est sans doute le riff de guitare le plus célèbre du monde ; Judas Priest,dont le patronyme et les compositions forgent une sorte de mètre étalon du « metal »et qui, il y a quelques semaines encore, était à l’affiche du festival Power Trip en Californie (aux côtés d’Iron Maiden, Guns N’Roses, Metallica, Tool et justement, AC/DC) ; Alice Cooper, le précurseur du shock-rock, maintes fois ressuscité et qui n’a de cesse de se réinviter ; Megadeth, membre éminent du fameux « Big Four » et maître incontesté du thrash metal ; et enfin Extreme,qui effectue un retour fulgurant avec son nouvel album, après avoir bercé l’année 1991 au son de sa ballade « More than words ».
Quand on s’attarde sur le répertoire respectif de chacun de ces six groupes, on prend alors conscience du nombre d’hymnes qui vont résonner dans l’enceinte du Nancy Open Air tout au long de ce Heavy Week-end.
Avec cet impressionnant line-up – auquel des premières parties viendront s’ajouter dans les semaines qui viennent – il paraît clair que Nancy va devenir, pour 3 jours, la capitale du hard rock et du heavy metal. Pour son plus grand bonheur, le public pourra acclamer ses idoles dans de parfaites conditions, assis dans l’arène ou debout devant la scène. Les billets « Week-end » ou « Journée » seront disponibles en prévente à partir du le jeudi7 décembre dès 10h00 sur :