Hard rock, France (Autoproduction , 2016)
Charlie Fabert a su dignement s’entourer pour la réalisation de ce premier album de Grand Media Blackout, que vous me permettrez d’appeler simplement GMB. Outre lui à la guitare, on retrouve Gus Monsanto au chant, qui s’est notamment fait connaitre au sein d’Adagio ou de Revolution Rennaissance. La basse est quant à elle tenue par Philippe Dandrimont et la batterie assurée par Guillaume Pihet. Le quatuor nous propose un hard rock très 70’s, proche du sudiste qui dès le morceau introductif, You can’t quit rock’n’roll, délivre un message clair. C’est direct, la voix puissante prend parfois des intonations de dandy et sait entraîner l’auditeur dans son sillage. Les rythmes varient, maintenant ainsi l’attention, GMB évitant de lasser l’auditeur. Drugs and pills est mid tempo, Time for revelation plus down tempo flirtant avec le blues, Never come back home plus rock, Downward slope très bluesy fait place à The black flask, morceau en deux partie – d’abord un instrumental démonstratif d’une guitare au top devenant une chanson bluesy, rock et rapide. I’m back est un titre purement hard rock et Holy grail, un blues lent vient conclure cet album. S’il est varié, ce premier essai n’invente rien, et ce n’est pas le but à vrai dire. L’album pourrait être scindé en deux fois 5 titres aux rythmes différents, ce qui peut parfois être redondant même si la seconde partie est plus hard que blues. Malgré de belles échappées de guitare, l’impression de déjà entendu altère légèrement le plaisir du début. Un bel essai avec quelques inégalités dans les compositions qui auraient sans doute mérité plus de cohérence. Mais dans l’ensemble, ce premier essai est plein de belle promesses.
Note: 7,5/10
Titre que je retiens: The black flask (parties 1 et 2)