Folk metal, Finlande (Metal Blade 2020)
Après 25 ans de carrière, les Finlandais d’Ensiferum s’attaquent (enfin! diront certains) à leur premier album sinon conceptuel du moins thématique puisqu’il traite tout au long de Thalassic de l’élément qui entoure son pays: la mer. Un joli défi après deux ou trois albums un peu moins efficaces que ce à quoi le groupe nous avait habitués et surtout un gros défi pour le nouveau venu, Pekka Montin, en charge du chant clair. Un chant qui s’impose brillamment dès Rum, women, victory qui, après un déferlement de vagues s’écrasant sur des rocher, ouvre les hostilités. Efficace en diable, ce premier titre laisse entrevoir la suite qui, rapidement, s’avère tout aussi efficace. En s’aventurant dans des explorations variées, proche du country parfois (ces violons sur Midsummer magic), à d’autres moments plus typiquement issus du folklore scandinave voire progressif (Cold Northland), Ensiferum renoue avec l’efficacité qui a marqué sa carrière. Les cavalcades de guitares, les « Ouh, Ha, Hey! » à reprendre en chœurs, les rythmes enlevés et entraînants, tout est ici réunis pour redonner sa juste place à l’une des formations phare de ce folk metal joyeux. Un très joli retour!