Death mélodique, France (Sony music, 2018)
L’ascension des abysses est une intro en trompe l’oreille. Cinématographique, légère, épique, cette ouverture laisse l’auditeur entrevoir de verts pâturages, des paysages féeriques et pacifiques. Pourtant, dès Omnes tenebrae, le décor change. La vitrine de l’enfer vous a attiré? La réalité est toute autre! L’univers des Marseillais d’Acod, qui signent avec The divine triumph leur 4ème album depuis leur formation en 2006, mélange avec bonheur mélodies très chantantes et brutalité rythmique et vocale pour un résultat d’une rare efficacité. Moi qui ne suis en général guère sensible au death, quand bien fut-il mélodique, je me prends à écouter ce disque d’une traite et siffloter les airs. Inévitablement, on pense à Amon Amarth, omni présent tout au long de l’album. C’est sans doute là la seule faiblesse de The divine triumph que de trop évoquer nos amis vikings… Pourtant, la puissance de feu est présente et Acod tire avec brio son épingle du jeu. Pas étonnant, dès lors, de voir que le groupe a trouvé refuge une des branches de Sony music… comme Amon Amarth.