BLINK 182: Nine

Rock, USA (Columbia records, 2019)

Bon… alors, par où commencer avec ce nouvel album coloré des Américains ex-punks et désormais pop un peu rock de Blink 182? Je n’avais que moyennement accroché au précédent effort, California, paru en 2016 et cette fois je me demande pourquoi il a fallu 3 ans pour pondre Nine. Le virage pop pris ne surprend sans doute plus grand monde, le punk est devenu, il y a quelques années, comme c’est le cas pour d’autres formations de cette même génération, soft punk. Ici, bien que quelques moments se fassent plus énervés, les 15 titres sont acidulés et colorés comme cet artwork digne des passages piétons du quartier de Castro à San Francisco. Rien que la pochette pourrait, avec tout le respect que j’ai pour les uns et les autres (qu’on évitera de mélanger s’il vous plaît…), attirer en nombre aussi bien les enfants que les gays ! Nine s’écoute facilement, certes. Cependant, j’ai l’impression d’écouter la B.O d’une série US pour ados. Un album facile et presque évident. C’est léger, passe partout, légèrement sirupeux et dansant juste ce qu’il faut, plein de bonnes intentions, mais au final, je retiens quoi? Mouais…