Entretien avec Danko Jones (chant et guitare). Propos recueillis à Paris le 25 janvier 2017.
C’est dans le cadre feutré du salon d’un hôtel parisien que Danko Jones, le musicien, reçoit les médias pour parler de Wild Cat, le nouvel album de Danko Jones, le groupe. Le musicien est calme, doux même, mais surtout déterminé. Et parlez-lui de sujet qui fâchent, il devient intarissable. Interview fleuve à lire jusqu’au bout!
Metal-Eyes : Merci Danko de recevoir Metal Eyes. Tu es à Paris pour la promotion de Wild Cat, votre huitième album studio. Tout d’abord, nous sommes toujours en janvier, bonne année, et, donc, quels sont les souhaits, résolutions et attentes de Danko Jones en 2017 ?
Danko Jones : Eh bien, nous avons un nouvel album qui arrive, Wild Cat, donc nous allons consacrer beaucoup de temps à le promouvoir – ça va nous prendre presque toute l’année. C’est la première chose, nous allons tourner et le promouvoir, principalement. D’un autre côté, il y a des projets annexes sur lesquels nous travaillons JC et moi, dont un magazine appelé Iron Magazine, avec deux membres de Circle, en Finlande. C’est un groupe qui existe depuis… 25 ans, qui sort constamment des albums. Nous avons collaboré l’an dernier et un Ep de 4 titres va paraître le mois prochain (février). J’ai aussi enregistré avec Lebby Walker et, j’espère, ce single sortira cette année. Il y a Mike Mc Creedy de Mark Lanegan de Screaming Trees, Duff McKagan des Guns, et ils ont fait appel à plusieurs chanteurs. J’ai interprété deux chansons. Et je suis en train de monter une anthologie de mes écrits pour différents magazines que j’espère publier d’ici cet été. J’ai pas mal de personnes qui y collaborent, pour des illustrations, dont certains de mes dessinateurs de comics préférés, Larry Fleener, Gary Dumm…
Metal-Eyes : J’allais te demander plus tard comment tu t’occupes entre deux albums de Danko Jones, mais tu viens de répondre…
Danko Jones : En fait, j’ai un podcast que j’alimente toutes les deux semaines. Ça fait 5 ans maintenant, pour un total de 143 épisodes.
Metal-Eyes : Revenons au groupe : Danko Jones en 2017, c’est quoi ?
Danko Jones : La même chose que ce que nous avons toujours été : un groupe de rock, qui publie des albums et tournons. En espérant que le public apprécie les disques.
Metal-Eyes : Il devrait apprécier celui-ci. JC (basse) et toi travaillez ensemble depuis maintenat 20 ans. Comment décrirais-tu la relation qui vous uni tous les deux ?
Danko Jones : Comme tu l’as dit, nous nous connaissons depuis si longtemps… Ça fait 21 ans qu’on travaille ensemble. Tu vis et tu apprends à travailler avec l’autre, surtout dans une relation aussi confidente. Ce qui fait que notre relation perdure est le respect mutuel, le fait de permettre à l’autre de faire ce qu’il fait. Il est très bon dans certaines choses, et je suis très bon dans d’autres et on a confiance l’un et l’autre dans nos domaines respectifs. Je pense que cela permet d’entretenir une vraie bonne relation. Le message est simplement « ne sois pas un trou du cul » Sois simplement cool avec tout le monde et les choses se feront d’elles même. Tu sais, la relation que j’ai avec JC est la même avec Rich (batterie) et avec notre équipe. Traitez les gens avec respect… C’est souvent difficile à faire dans l’industrie musicale, qui est bourrée de faux semblants, de bravades, d’égo et… L’égo est, je crois, ce qui entraine beaucoup de gens dans ce business. Ou le manque d’égo…
Metal-Eyes : Le groupe publie un album tous les deux ans, environs. Vous restez occupé entre temps. Comment est né Wild Cat ?
Danko Jones : Un peu comme Fire Music, de manière naturelle et relax. On a commencé le travail il y a un an, environ et, je ne sais plus, fin avril ou début mai nous avions presque tout écrit, démo enregistré et pré produit… Il y a eu les festivals d’été qui nous ont permis de passer l’été en festivals et à ces enregistrements de se reposer et s’ancrer en nous. A la fin de l’été, on s’est dit qu’il nous fallait deux ou trois chansons de plus, que celle-ci n’était pas assez puissante, celle-là devait être remplacée. Alors, nous avons enregistré trois nouvelles chansons, deux ont fini sur l’album et en septembre nous étions en studio pour l’enregistrement. Même si ça parait très rapide, ça s’est fait en douceur. Tu sais, quand tu fais les choses dans le confort et tranquillement, sans la pression de date butoir ou de délai… on atteint de bons résultats. Prends le temps de respirer… Nous avions le luxe du temps pour nous, pour cet album et le précédent. Avant, ce n’était pas le cas. Le deadline arrivait très vite, et nous n’avions que peu de temps pour composer, enregistrer… Maintenant, nous pourrions nous imposer une limite, mais, grâce au succès de Fire Music, et la manière dont nous avons réalisé ce disque, nous n’allons rien changer ! Et c’est moins de pression. On avait une putain de pression sur les épaules, qui veut vire comme ça ? La tournée est assez stressante, tu sais qu’elle arrive, alors pourquoi en rajouter ? Quand quelque chose va vire longtemps, pourquoi ajouter de la pression ? Moins tu te mets de pression, plus facilement tu atteins de bons résultats.
Metal-Eyes : j’ai pu écouter Wild Cat qui, selon mes premières impressions, mélange diverses influences; On retrouve du Green Day sur I gotta rock, Ramones sur Going out tonight, Thin Lizzy sur You are my woman, et je peux même entendre du Jimi Hendrix sur Revolution. Cela te semble-t-il correct, et qu’avez-vous mis d’autre dans cet album ?
Danko Jones : La majeure partie est correcte. Green Day ne fait pas partie de nos références (rires). I gotta rock est simplement un morceau de rock traditionnel, je n’entends pas ce soit disant punk… Mais, si tu l’entends, soit ! Ce n’est pas un groupe… Ils sont bons, mais je n’écoute pas ce groupe, pas assez pour qu’ils m’influencent. Pour le reste… You are my woman est définitivement un clin d’oeil à Thin Lizzy, tout comme Going out tonight fait référence aux Misfits, c’est évident. Des chansons comme Wild Cat font référence à Van Halen – Hot for teacher, Fools, Top Jimmy. Let’s start dancing mélange Van Halen et Bad Brains… Oui, parfois il y a de nouvelles influences mais rien de vraiment neuf, en réalité. On n’a jamais eu de chanson qui sonne entièrement comme du Van Halen, on n’a même jamais composé dans cet esprit ! C’est nouveau pour nous, et tout est fait sous couvert de « Rock n Roll »…
Metal-Eyes : Au niveau des textes, tu parles de Rock n Roll, sur scène, sur la banquette arrière d’une voiture, s’amuser, faire l’amour à l’arrière d’une voiture. Il n’y a rien de très neuf ou ai-je raté quelque chose ?
Danko Jones : Le rock est sans doute le seul genre musical qui puisse faire référence à lui-même, c’est devenu une sorte de tradition. Avec des chansons comme I gotta rock, ça fait sens. Le metal ne peut pas le faire sans être vu comme un paria, le jazz ne le fait pas, le rap non plus… En termes de paroles et de thématiques, oui, ça traite toujours d’amour, de sexe, de filles, de femmes, de relations… Je ne sais pas quoi d’autre chanter avec ces riffs-là. En tere de politique ou de prise de conscience sociale ? Ce ne sont pas des riffs fait pour cela, ils ne se marient pas avec ces thèmes. Je crois aussi que l’idée d’écrire des chansons sur le même thème, encore et encore, avec le même type de musique fait qu’on décrédibilise ce type musical. Mais je pense qu’il y a aussi une forme d’art à réarranger en permanence les trois mêmes accords avec les mêmes thèmes. Les groupes qui veulent toujours avancer et utilisent des termes comme « progression » et « aller de l’avant » ou « être plus mature » feront tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre cet objectif. Vu de l’extérieur, ça semble très artistique, très créatif. Mais, à mes yeux, ce n’est qu’une illusion, d’écrire de la sorte, alors que c’est bien plus difficile artistiquement de te confiner et voir comment tu peux tirer quelque chose… pas de neuf, mais de différent, plus frais d’un thème récurrent. Je crois qu’on fait beaucoup trop attention à ces choses… Les gens me disent toujours qu’on sort le même album, que je parle toujours de femmes… Oui, mais je l’ai fait de 100 manières différentes ces 20 derniers années, et je n’arrêterais pas ! Je crois que s’il y a une forme d’art qui ne reçoit pas l’attention mérité, c’est ça. Je pense que c’est parce que les gens se braquent sur la présentation du thème… Tu parles de femmes, de rock… Ce ne sont pas des sujets « sérieux », et les gens pensent que ce n’est rien de plus que… boire de la bière et s’écorcher les genoux avec une musique de faible intérêt. Mais je ne vois pas les choses ainsi, surtout en travaillant encore et encore les arrangements de ce sujet. C’est très satisfaisant d’écrire une chanson dans cette tradition mais de manière différente. Wild cat n’a rien à voir avec Sound of love, totalement différente de Love travel ou First date… Elles sonnent toutes différemment bien que traitant du même thème. C’est ce qui fait de cet art quelque chose d’amusant et de créatif. Les gens ne s’en rendent pas toujours compte. D’un autre côté, pourquoi le feraient-ils ? Nous nous présentons comme un groupe léger, de fêtards… Mais quand tu t’intéresses au making of, à ce qui se passe en coulisses, tu ne peux nier qu’il y a une forme d’art, sans conteste.
Metal-Eyes : Justement, aujourd’hui, tu te considères plus comme un musicien ou un artiste ?
Danko Jones : Oh, mon dieu, non, je déteste ce mot d’artiste ! Même le fait d’utiliser l’expression « il y a une forme d’art à faire ça » me gêne… Les personnes qui se croient artistes se sont sans doute masturbé le cerveau. Je trouve ça vraiment prétentieux et je n’ai pas de temps pour ça. Qui que ce soit qui se dit « artiste » devant moi… généralement, je me renferme… (rires) Je n’y fais pas attention ; Je ne suis qu’un gars dans un groupe de rock.
Metal-Eyes : Comment décrirais-tu l’évolution de Danko Jones, le groupe, entre Foire music et Wild cat ?
Danko Jones : C’est une continuité de Fire music. Pas une seconde partie, mais bien une continuation dans le sens où nous avons utilisé les mêmes studios, avons travaillé avec le même producteur. Ce qui est, vraiment, la première fois que nous faisons cela dans notre carrière : enregistrer des disques avec la même équipe. Depuis Born a lion et de disque en disque, il y avait toujours une chose qui changeait. Le line up, le studio, le producteur, l’un de ces éléments, deux ou tous changeait. D’une certaine manière, c’est sans doute parce que mes oreilles sont faites à ce groupe, je peux sentir le changement venir. C’est une bonne chose.Je ne regrette rien de ce que nous avons fait auparavant mais j’ai l’impression que nous tenons quelque chose. Et je pars du principe qui dit « pourquoi réparer quelque chose qui n’est pas cassé ? ». Une fois que nous avons compris les marqueurs de Fire music et les avons réalignés pour Wild cat, eh bien, pourquoi en changer ? Rich… Enregistrer avec Rich, qui est dans le groupe depuis 4 ans… Ça a été tellement plaisant d’enregistrer avec lui, de travailler avec lui ces 4 dernières années, ça ne va pas changer… C’était plaisant avec Eric, et il avait un tel son… pourquoi parier sur quelqu’un que nous ne connaissons pas… C’est un rocker, nous savons comment chacun travaille… pourquoi changer cela ? Eric a tendance à travailler dans certains studios parce qu’il les connaît, il sait quel son il obtiendra et où. Nous avons procédé de la même manière pour Fire music et Wild cat.
Metal-Eyes : Pourrait-on dire que l’évolution du groupe réside dans sa stabilité, alors ?
Danko Jones : Oui, tu as raison. Même si Fire music était plus « colérique », il n’y a pas de revanche ici. Toutes les chansons de Wild cat sont énergique, elles rockent et… expliquent bien ce que nous sommes en tant que groupe. On ne cherche rien. Avec Fire music, nous sortions d’une situation très tumultueuse avec le line up précédent. Oui, il y a des résidus de cette expérience sur Fire music. Mais depuis, nous avons rencontré notre plus gros succès commercial, et il n’y a pas de colère. Les albums sont un reflet de ce que nous sommes à un moment précis.
Metal-Eyes : Si tu devais ne retenir qu’une chanson de Wild cat pour expliquer ce qu’est Danko Jones à quelqu’un qui ne vous connais pas, ce serait quelle chanson ?
Danko Jones : Sans doute Wild cat. J’étais si content quand nous avons choisi d’en faire le titre de l’album, parce qu’il y a tant d’éléments dans cette chanson. Autrement, My little rock n roll qui est aussi une de mes préférés de l’album. Je choisirais l’une de ces deux-là, mais plus le morceau titre.
Metal-Eyes : Il y a quelques concerts prévus en mars, et j’imagine que d’autres dates vont être annncées à la sortie de l’album.
Danko Jones : Sans doute, oui… Pour l’instant, on y travaille. Bien sûr, chaque semaine des festivals sont annoncés, ce qui va nous occuper de juin à août, mai est en cours… On travaille sur l’automne… Généralement, on commence avec une tournée d’échauffement de deux ou trois semaines avant de revenir jusqu’en automne. Je suis à peu près certain que nous reviendrons à l’automne prochain en France pour quelques concerts avant de rentrer et revenir…
Metal-Eyes: On connait le musicien, mais on connait moins Danko Jones, l’homme. Quels sont tes passe-temps ?
Danko Jones : Mes passe-temps ? eh bien, je fais mon podcast. Je ne le fais pas pour l’argent ou comme un boulot. Je n’ai pas de délais, je réponds à moi-même, j’invite les gens que je veux inviter… ca m’occupe toutes les deux semaines, et il y a de quoi. C’est exigeant, mais je ne pense pas que ça prenne le pas sur le groupe. Je connais d’autres personnes qui sont dans des groupes et publient deux ^podcasts par semaine. Même un seul, c’est beaucoup. Deux en une semaine ? ça peut être cool ; je vais prendre un mois de repos une fois l’album sorti et l’utiliserai pour préparer des podcatss en nombre, ce qui me permettra de pouvoir tenir jusqu’à la période des festivals cet été. C’est un hobby. J’écris aussi. Des articles pour des magazines. Ils me laissent écrire ce que je veux et je le ^prend comme un exercice d’écriture la plupart du temps. C’est fun. Je n’ai pas de hobbies comme le tennis ou collectionner ceci ou cela… Si, je collectionne des disques, on peut considérer ça comme un hobby. Il m’arrive d’organiser des voyages pour ça, parfois. Mais je l’ai toujours fait. Je considère mon podcast comme mon hobby principal.
Metal-Eyes : Terminons avec une question sérieuse : il y a quelque jours, votre voisin a investi la maison Blanche d’un nouvel occupant. Il n’a pas seulement décidé de construire un mur à la frontière mexicaine, j’ai aussi entendu dire qu’il envisageait d’en construire un à la frontière canadienne…
Danko Jones : Oh, j’espère qu’il va le faire (rires) Qu’il construise son putain de mur… Il ne… il ne veut pas construire un mur au Canada, d’où tu tiens ça ?
Metal-Eyes : Ce sont des musiciens canadiens qu’i m’en ont parlé…
Danko Jones : Non, non, non, ils ne savent pas de quoi ils parlent ! Quels musiciens canadiens t’ont dit ça ?
Metal-Eyes : Pas de nom !
Danko Jones : Ok, j’appelle ça de la désinformation, ou de la manipulation de faits.
Metal-Eyes : Comment considères-tu ce qu’il se passe aujourd’hui aux USA ?
Danko Jones : Ah… c’est une blague. Donald Trump est un porc fasciste. J’ai peur de le dire, mais ça devient, à la minute, de plus en plus une nation fasciste. Je suis Canadien, je pense que je suis en sûreté, mais qui sait ? Quand la plus grande puissance du monde devient fasciste, qui est en sécurité ? Je te dirais cela : il n’y a pas de mur prévu entre les USA et le Canada ! Quel que soit le musicien qui t’a dit ça, il doit vraiment avoir la tête dans le cul… S’il plaisantait, c’est une chose, mais s’il est sérieux… Il y a une réalité de construction entre les USA et le Mexique, oui. Mais ça ne va pas se produire. Ça ne peut pas se produire. Si ça se fait, ce ne sera que temporaire. Tout ça n’est fait que pour nous distraire. Et c’est là-dessus que, je pense, nous devons tous nous concentrer : de quoi cherche-t-il à nous distraire ? Avec ses tweets démentiels que personne sain d’esprit n’oserai dire ? Pourquoi dit-il ces choses ahurissantes ? Je n’ai ni les moyens ni les moyens intellectuels pour comprendre quelle est la cause de ce s choses. Mais, j’en suis persuadé : il ne s’agit que de détourner notre attention. De quoi ? Ses investissements, ses conflits d’intérêts ? Il a annulé son rendez-vous sur les conflits d’intérêts pour rencontrer Kanye West… Il n’a toujours pas expliqué ses réformes sur les impôts. Je suis Canadien, mais ses décisions vont directement nous affecter, en tant qyue Canadiens…
Metal-Eyes : Et les Europpéens aussi…
Danko Jones : Oui, oui , d’un point de vue global et économique ! Ses positions sur le changement climatique – « ça n’existe pas » – ça va affecter l’avenir de l’humanité ! Ils sont déjà en train d’envisager de quitter les accords de Paris. Cela va affecter la planète entière. Il démembre le NAFTA, les accords de libre-échange nord-américains… Cela va affecter des personnes que je connais, des familles entières. Ce ne sont pas des choses que je lis dans les journaux, ce sont des personnes que je peux nommer qui vont se trouver au chômage. J’ai tweeté au sujet de Donald Trump et je suis choqué lorsque des Américains n’ont pour seule réponse : « en quoi cela t’intéresse-t-il ? tu es Canadiens ? Tu devrais même ne pas t’y intéresser ! Comment cela te touche-t-il, tu es Canadien ! Ne te mêle pas de notre politique… » et je me dis : mais les gars, vous ne vous rendez même pas compte, vous vivez dans une telle bulle que vous ne réalisez pas à quel point cela va vous toucher. Un niveau d’ignorance mêlé à encore plus d’ignorance… C’est tellement facile de détourner l’attention que c’en est parfois difficile de s’en rendre compte. Pourquoi balance-t-il des tweets sur un spectacle de Broadway, Ok, mais ce n’est qu’un putain de spectacle à Broadway, que vise-t-il, bordel ! Et là, tu réalises que le système éducatif aux USA est juste… déplorable. C’est pire que tout.. Mais bon…
Metal-Eyes : en tout cas, merci Danko pour cet échange et bonne chance avec la sortie de Wild Cat, qui paraît le 3 mars prochain.
Merci à Roger Wessier pour l’organisation de cette rencontre.