Freak Kitchen, pour son dernier passage parisien, jouait dans un Divan du Monde plein comme un oeuf qui, depuis, a fermé ses porte à tout ce qui ressemble peu ou prou à du hard/metal. C’est donc à la Maroquinerie, une salle de capacité quasi identique que les Suédois trouvent ce soir refuge. Une Maroq’ pas pleine puisque un peu plus de 300 personnes se sont donné rendez-vous pour assister à cette date du Confusion on the road.
C’est sans doute le manque de monde qui explique que Freak Kitchen attaque ce concert sans s’encombrer d’une première partie. Mais peu importe, car c’est un concert jovial tout autant que chaleureux que nous offre le trio. Difficile pour Christer Örtefors, le bassiste toujours casqué – saviez-vous que ce gimmick est le résultat de son « traumatisme » subit après avoir vu la scène du film The Blues brothers où le groupe est obligé de jouer derrière un grillage pour éviter les jets de projectiles divers ? – de se déplacer sur cetet scène exiguë, presqu’autant que pour son comparse guitariste chanteur Matthias Eklundh qui le rejoint de temps à autres.
Ce dernier peut tabler sur un vrai capital sympathie, échangeant souvent avec le public, et avec humour: « bon, il nous faut en général entre 65 et 70 chansons pour nous mettre en jambes. Alors oubliez ce que vous aviez de prévu ce vendredi! » Les échanges sont fréquents tant pour vanter son amour de Paris que pour présenter les nouveaux titres.
Malgré la bonne ambiance et la bonne humeur qui règne ce soir, Freak Kitchen ampute sa setlist: Alone with my phone et Vaseline Bizniz disparaissent. Le public ressort cependant séduit de ce concert simplement rock. Une belle soirée.
Ah, au fait: si vous avez cru mon histoire de casque mentionnée plus haut, oubliez… J’ai aussi un peu d’imagination.
Merci à Base production et Roger Wessier d’avoir rendu ce report possible.