Sabaton fait partie de ces nombreux groupes que j’ai découvert tardivement. C’est une de ces formations qui transpirent la joie de vivre, sur et hors scène. Ce fut le cas ce soir-là, 14 janvier 2015, sur les planches du Bataclan. Quelques jours après les lâches et ignobles attaques contre Charlie Hebdo (quoique chacun pense de ce journal), on est heureux de remplir cette salle et d’y vivre un moment d’insouciance. La salle est pleine à craquer, le groupe propose un gros spectacle (le décor est soigné, la batterie montée sur un char d’assault, lights irréprochables…) et l’ambiance est au top. Je prends souvent le temps de réaliser quelques clichés en noir et blanc car j’aime la simplicité des contrastes. Avec le numérique, l’exercice est aisé puisqu’on n’a plus besoin d’un second boitier avec pellicule adaptée… Ici, le mouvement de Joakim, sa main en parfaite harmonie avec son visage, m’évoque la grace d’un danseur de ballet. Il n’en est, d’ailleurs, parfois pas loin, le trépidant chanteur! Ce cliché a été réalisé avec mon boitier Sony a-450 (équipé d’un objectif Sony 18-55 mm) à la vitesse de 1/500 s, avec une ouverture de f 5.6. Ce soir là, sans surprise, Joakim a terminé le concert, superbe et mémorable au demeurant, en exhibant un T-shirt « je suis Charlie » de circonstances. Mais le pire était (est? espérons que non…) à venir, en ces même lieux.