Hard rock, France (Auto production, 2016)
Formé dans le département de la Meuse, Stubora, après avoir subi un léger changement de personnel (le batteur Niala Sabel a récemment rejoint le guitariste Cyril Beaudaux et le bassiste Michael Velasquez, tous deux également chanteurs de la formation), nous propose son nouvel album justement intitulé Résurrection. Après une douce introduction, on entre dans le vif du sujet sur fond de guitares directes et rythmiques appuyées. Le chant clair, déterminé, alterne entre rugosité et douceur. Normal, le groupe disposant de deux vocalistes, me direz-vous. certes, toutefois, cette dualité me rappelle par instant Niagara à sa période la plus hard (Quel enfer, en 1988), Indochine aussi, mais également le Satan Jokers des années 2000. Ce ne sont là que quelques influences parmi d’autres (au hasard, AC/DC, Iron Maiden ou Metallica, du bon, quoi!) On le sent clairement, Stubora joue avec ses références, nombreuses et rock. Il y a de l’envie et de la passion dans cette collection de chansons, de la détermination, également. Le trio se lance des défis (l’ode à la vie qu’est 29 ans, le rapide et syncopé Absolution, le mid tempo qui accélère Ma différence…) qui ne sont freinés que par ces influences qui empêchent la révélation d’une réelle identité. L’ensemble, bien produit et bien présenté, est agréable mais reste sans réelle surprise.
note: 7:10
Titre que je retiens: Evasion