Rock, Royaume-Uni (Spinefarm records, 2017)
Quel nom judicieusement trouvé! Cela pour deux raisons: d’abord le groupe est anglais et tout le monde connait la météo outre-Manche (ah! c’te blague: la dernière fois que je suis allé à Londres le temps était radieux!). Ensuite parce que, ici, en France – dans sa majeure partie – ce soleil, on l’a cherché cet été… Passons sur ces conditions estivales, et revenons à l’objet du sujet: In Search Of Sun.
Formé en Angleterre en 2011 et déjà auteur d’un album (The world is yours en 2014), le groupe surprend, étonne, intrigue. Si les bases musicales sont clairement hard rock, In Search Of Sun teste et explore, inclut à sa musique divers éléments. La mélodie toujours présente est parfois agrémentée d’influences purement bruitistes (le pont sur Bad Girl) ou, à l’opposée, funky (Mother Funk, un titre qui parle de lui-même). L’esprit explorateur, pas forcément d’un abord aisé, fait par instant penser au rock progressif et/ou au jazz rock. On peut toutefois se demander l’utilité d’un titre comme Little wolf, composé de 55 secondes de… silence, suivies de sons étranges… Une intro à Never dont le groupe aurait pu se passer. Reste qu’en ratissant aussi large (il y a même un titre qui s’intitule In the garden…) pourrait attirer un large public, rock plus que metal, mais large quand même.