Rock, Irlande (Spinefarm/Search and Destroy, 2017)
Les groupes irlandais, en général, j’aime bien. De U2 à The Cranberries, en passant, naturellement (évidemment!) par Thin Lizzy, et Greywind se positionne quelque part entre. Une chanteuse, parfois douce, parfois furieuse, qui se met en avant sans empiéter sur le travail de ses comparses, le groupe dispense tout au long de ce Afterthoughts, son premier album à paraître le 27 janvier 2017, une belle énergie mêlée à de la pop tout au long de ces 10 chansons. Oui, pop, mais pas soupe: l’impertinence du punk n’est jamais loin – et souvent présente dans le chant teigneux de la miss. Elle sait aussi se faire partiellement douce et/ou mystérieuse. En explorant les différents aspects de la condition et de l’âme humaines, Greywind visites divers univers sonores, rendant l’ensemble à la fois intrigant, attrayant et… inquiétant. Les titres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes (Safe haven, Desolate, In autumn, Wander…). Pour un premier essai, malgré quelques faiblesses guère surprenantes à ce niveau de carrière, Greywind a tout pour marquer quelques points auprès d’un public varié. A suivre.
Note: 7,5/10