Hardcore, Royaume-Uni (Spinefarm, 2017)
Je n’ai pas connaissance qu’un groupe se soit déjà nommé Wars. C’est si simple que c’en est étonnant, mais je n’ai pas la prétention de connaitre tous les groupes ayant enregistré un album (heureusement, dis!) Et quand on choisi un tel patronyme, quoi de surprenant à ce que la musique soit à l’avenant: guerrière, rentre dedans, vindicative et directe? Rien. Et les dix titres proposés sur ce premier album, We are islands, after all (en bac le 27 janvier 2017) frappent dur. Cognent, même, fort et violemment. La rage vocale accompagne à merveille celle de guitares criant leur fureur sur des rythmes rentre dedans. De prime abord, on pourrait croire que Wars défonce tout sur son passage tel un pachyderme énervé. Pourtant, Wars ne bourrine pas. S’il est vindicatif, le groupe n’en reste pas moins réaliste tant dans ses propos – souvent d’actualité – que dans la construction sans concession de ses morceaux, souvent simples et directs, sans chercher à réinventer un style qui puise dans la « simplicité » brutale et irrévérencieuse du punk. Et s’il s’adresse avant tout aux fans de hardcore revendicatif, We are islands after all apporte aussi sa dose de décibels à tout amateur de metal en recherche d’énergie pure. C’est déjà ça…
Note: 7,5/10