NANCY OPEN AIR: Heavy Week End

Scorpions. Deep Purple. Judas Priest. Extreme. Megadeth. Alice Cooper. 6 légendes du hard rock, du heavy metal, du thrash, du shock rock se retrouveront sur la scène du Zénith de Nancy dans le cadre du Heavy Week End du festival Nancy Open Air du 21 au 23 juin 2024! Un évènement à ne certainement pas manquer. Retrouvez ci-dessous le communiqué officiel de l’orga – attention: les places seront mises en vente dès le 8 décembre 2023 à 10h (préventes la veille à 10h00)

Depuis son inauguration en 1993, le Zénith de Nancy a vu défiler dans ses murs les plus grands noms de la musique live et du rock en particulier. Des artistes encore plus prestigieux s’y sont produits, lorsque cette salle de 6 000 places, en forme de guitare électrique, déploie sa scène réversible à ciel ouvert, se transformant ainsi en un vaste amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 25 000 personnes. C’est là qu’en juin 1996 AC/DC a donné ce qui était, à l’époque, l’un de ses plus grands concerts dans l’hexagone.

C’est dans cette lignée que les 21, 22 et 23 juin 2024Gérard Drouot Productions présentera au Nancy Open-Air, le Heavy Week-end, un événement qui va réunir sur 3 jours et sur une seule scène, 6 légendes du hard rock et du heavy metal.

Avec en tête Scorpions, le groupe allemand aux 100 millions d’albums vendus, dont les hits rythment nos vies depuis plus de 50 ans ; Deep Purple, l’un des pères fondateurs du style, détenteur de ce qui est sans doute le riff de guitare le plus célèbre du monde ; Judas Priest,dont le patronyme et les compositions forgent une sorte de mètre étalon du « metal »et qui, il y a quelques semaines encore, était à l’affiche du festival Power Trip en Californie (aux côtés d’Iron Maiden, Guns N’Roses, Metallica, Tool et justement, AC/DC) ; Alice Cooper, le précurseur du shock-rock, maintes fois ressuscité et qui n’a de cesse de se réinviter ; Megadeth, membre éminent du fameux « Big Four » et maître incontesté du thrash metal ; et enfin Extreme,qui effectue un retour fulgurant avec son nouvel album, après avoir bercé l’année 1991 au son de sa ballade « More than words ».

Quand on s’attarde sur le répertoire respectif de chacun de ces six groupes, on prend alors conscience du nombre d’hymnes qui vont résonner dans l’enceinte du Nancy Open Air tout au long de ce Heavy Week-end.

Avec cet impressionnant line-up – auquel des premières parties viendront s’ajouter dans les semaines qui viennent – il paraît clair que Nancy va devenir, pour 3 jours, la capitale du hard rock et du heavy metal. Pour son plus grand bonheur, le public pourra acclamer ses idoles dans de parfaites conditions, assis dans l’arène ou debout devant la scène. Les billets « Week-end » ou « Journée » seront disponibles en prévente à partir du le jeudi 7 décembre dès 10h00 sur :

heavyweekend.live nancyopenair.com

Mise en vente générale en points de vente habituels 

le vendredi 8 décembre dès 10h00.

JUDAS PRIEST

Judas Priest est enfin sorti des studios et nous présentera bientôt son nouvel album, Invicible Shield dont la sortie est annoncée le 8 mars 2024. En attendant, Rob Halford et ses comparses ont dévoilé un nouveau titre lors de leur concert au festival Power Trip, Panik attack, à écouter en cliquant ci-dessous.

Rendez vous à Lyon et Paris les 5 et 8 avril 2024 – et pourquoi pas en festivals l’été prochain?

HELLFEST XV Part 1: Beyond this road

On s’en souviendra de ce Hellfest 2022, le, enfin là, 15ème du nom – « on » étant ici utilisé dans ses formes aussi impersonnelle que généraliste. Oui, on s’en souviendra : une édition dantesque, énorme, gigantesque. On s’en souviendra à bien plus d’un titre : tout d’abord, Hellfest prod a surpris tout le monde en annonçant que ce HF XV se tiendrait sur 2 week ends. Une édition de 7 jours réunissant plus de 350 groupes dont, l’un des rêves du public, la venue de Metallica en clôture du festival. Un choix pas si étonnant qui a permis à cette machine désormais bien huilée de renflouer les caisses qui se sont vidées depuis 2 ans. Le produit de la vente de ce second week end permet d’avoir un fonds de roulement suffisamment important pour prévoir la 16ème édition. Logique, d’autant plus, qu’encore une fois, les places se sont vendues en un clin d’œil.

On s’en souviendra aussi pour sa météo. Infernale le premier week end avec des températures dépassant les deux premiers jours les 39° à l’ombre. Et l’ombre, à Clisson, en dehors de la forêt du muscadet, celle qui mène à la Warzone, ben, de l’ombre… Si le premier week end nous a montré une version de l’enfer, le second nous en a gardé son inverse, les températures chutant drastiquement – autour de 20° maximum – et le ciel nous offrant généreusement une pluie constante détrempant le terrain et le transformant en une gigantesque étendue de boue évoquant pour certains l’enfer de l’édition 2007… Orage et pluie ne sont pas toujours les bienvenus en festival. Et aussi, ce Covid qui se remet à circuler, et que nombre de festivaliers – moi et nombre de photographes et spectateurs amis inclus – ont attrapé… Oui, on s’en souviendra de cette XVème édition !

Pour Metal Eyes, le week end a débuté dès le 16 juin en milieu d’après-midi. Rien que l’installation de quelques photos à l’espace presse fut un début d’épreuve dans une étuve. Mais trêve de plainte, voici deux ans que nous attendons ce retour, alors on s’y met ! Petit résumé de ces 7 jours, histoire de se mettre en jambes :

Du 16 au 19 juin et du 23 au 26 juin, ce sont 152 km parcourus (soit une randonnée moyenne de 21 km/jour de fest !), des litres d’eau bus et à peine une bière par jour, 94 groupes shootés, 5 scènes visitées (l’état de mes pieds m’a empêché d’aller à la Warzone), la satisfaction de voir les anciens encore en forme, même si sans surprise réelle, la grande satisfaction de voir la relève arriver, la déception de ne pas voir certains concerts autrement que par écrans interposés tant il était impossible de circuler (Nightwish, Sabaton, Black Label Society, Ugly Kid Joe et… suivez mon regard) et surtout cette fatigue qui m’a forcé à reprendre la route avant le feu d’artifices du dimanche soir… Une double édition une fois, un one shot, qu’on espère ne pas voir se renouveler.

Arrivé le jeudi, donc, et une fois débarrassé de mes obligations de préparation, j’aperçois une porte entrouverte et je file faire un petit tour des lieux ; Pour une fois, profitons-en, avant l’ouverture officielle… Visiter la terre sainte sans foule est suffisamment rare pour pouvoir en profiter tranquillement, errer sans but précis. Quelques changements sont notables, à commencer par la nouvelle statue de Lemmy. L’ancienne, attaquée par les éléments, menaçant de s’effondrer a été retirée, une nouvelle, superbe œuvre de Caroline Brisset, a pris sa place. Celle-ci restera et fera partie du patrimoine de Clisson pour les siècles à venir.

On notera également le retour du corbeau qui scrute et surveille le pôle restauration des festivaliers. Une autre belle œuvre qui semble plus maousse que celle qui fut incendiée volontairement il y a quelques années.

Enfin, l’accès à la forêt se fait par un portail dominé d’une cage très sympathique dans laquelle se trouvent les âmes bannies du festival. Et bannies… il y en aura d’autres ces deux week ends. Place ensuite à mes impressions plus ou moins à chaud.

Par où attaquer le principal de ce report ? Par un premier constat, sans doute… Au-delà des éléments, usants, éreintants, ce type d’évènement, sur 2 week-ends est tout sauf reposant d’autant avec des journées qui s’étalent de 10h à 2h (exception faite du jeudi 23 où le premier concert a débuté à 15h30). Des souvenirs plein la tête ? Certes, mais il devient très difficile de vraiment tout savourer.  Commençons par le commencement, HF XV part 1 – je vous invite à visiter la galerie photo dédiée, avec ce lien: http://metal-eyes.com/galerie-hellfest-2022

Vendredi 17 juin

Arriver au HF, c’est foncer au merch en espérant ne pas avoir à faire la queue trop longtemps. Il n’est pas encore 10h et la foule est déjà dense… je rate ainsi les deux premiers sets, Heart Attack et Frog Leap mais fonce me rattraper avec Laura Cox qui, comme à son habitude pourrait-on désormais dire, dégaine ses cartouches d’un rock hard classique et efficace. Elle qui devait inaugurer la MS 2 a bénéficié d’un heureux hasard (sa participation à l’édition HF from Home a sans doute joué aussi) et se retrouve un tout petit peu plus haut sur l’affiche. Elle tient le public dans sa main et est fière d’annoncer l’arrivée d’un troisième album et d’une release party à la Cigale de Paris. A suivre.

Déjà il fait chaud, très chaud. Déjà, les pieds commencent à gonfler. Déjà, l’eau coule à flots et déjà les conférences de presses annoncées sont annulées tant la chaleur est intenable à l’espace presse. Rien ne se fera sous la tente ces deux premiers jours, point à la ligne. Les interviews se mènent à l’extérieur, et les groupes tentent de se réserver un coin d’ombre. Dur. On n’est que jour 1 !

Je bifurque vers la MS1 pour avoir ma première bonne surprise avec Ferocious Dog : un rock irlandais qui évoque autant Dropckick Murphys que Flogging Molly avec des musiciens qui se protègent du soleil (l’accordéoniste a piqué son bob à Bernie !) et qui délivrent une musique entrainante et enjouée. A suivre !

Un petit tour sous Temple puis Altar me permet de découvrir Numen et ASG mais je n’en garde pas de souvenirs particuliers. Je retourne donc vers mon repaire – pour certains c’est la Warzone, pour moi, les MS, vous l’aurez compris – pour soutenir les Orléanais de Burning Heads. Un peu de punk sur la MS alors que le soleil commence à taper fort sur les têtes, quoi de mieux ? Le groupe est en forme, monte sur scène comme il est à la ville et dispense son rock dur pendant une bonne quarantaine de minutes. Simple, direct et efficace.

Leprous, dont on fait tant de gorges chaudes, me laisse quasi indifférent. Beaucoup d’espoir et de curiosité qui tombent à l’eau malgré les indéniables qualités musicales du combo. Est-il à la bonne place ?

Contrairement à Shinedown qui, même en passant plus tôt que ce qu’il mérite, fonce dans le tas. Ok, ce n’est pas forcément mon truc, mais force est de reconnaitre que les Floridiens ont un look, une prestance et une énergie qui forcent le respect.

Energie qu’on retrouve dès l’arrivée sur scène de Frank Carter & The Rattlesnakes. Enragé comme toujours, le rouquin tatoué saute dès le premier titre dans le public qui le porte, le soutien, le laisse plonger tête la première avant de le rapatrier vers la fosse. Et le gaillard de remettre le couvert sur fond de punk explosif et entraînant. Immanquable !

A côté, Opeth est bien plus sage… Si le groupe démarre son set avec de titres chantés et aériens, il se rappelle bientôt aux premiers fans avec ses titres extrêmes. Calme, sobre et pas forcément la prestation la plus marquante de la journée, il y en a cependant pour tous, Opeth ne reniant en rien son glorieux passé.

Les dernières fois que j’ai vu The Offspring, je m’étais ennuyé. Cette fois, Noodles et sa bande, même avec une setlist sans surprise, donnent tout au public qui le lui rend bien. La prestation est festive et enjouée, le groupe semble vraiment heureux d’être là et s’amuse. Nous aussi !

Même si le groupe a sorti un album dantesque, la chaleur assommante force la pause et je rate Mastodon. Je reviens vers MS 1 pour ne pas shooter Dropckick Murphys mais profite de sa prestation et de sa musique simplement imparable. Le spectacle est aussi dans le public qui dans et pogote à souhait. Comment pourrait-il en être autrement, hein ?

Un petit tour sous Valley, enfin, pour écouter Baroness. Là encore, le groupe est efficace et direct, et se donne à fond pour un public à fond. Une très belle et généreuse prestation nous est offerte.

Je retourne voir Five Finger Death Punch, un groupe au look renouvelé, Yvan Moody habillé d’un T-shirt blanc (on le comprend) et d’un surprenant pantalon jaune ! Bon, il a commencé en rouge, mais a préféré se changer. Les hits du groupe défilent, le public est réceptif et reprend naturellement en cœur l’imparable Lift me up, taillés pour les concerts de toute taille.

Peu sensible à Deftones, je préfère prendre mes marques pour le concert de Volbeat, très attendu. Une heure dix d’un show haut en couleurs, avec un peu de fraicheur dans l’air – enfin – et des titres actuels ou plus anciens qui défilent trop vite. Une des plus belles prestations auxquelles j’ai pu aujourd’hui assister. Il est cependant temps de rentrer, d’aller trouver un peu de sommeil avant la reprise de demain, journée annoncée au moins aussi chaude…

 

Samedi 18 juin

La chaleur écrasante est de retour… Titan, que j’avais shooté à Châteauroux lors de la Firemaster Convention, ouvre le bal. Sa prestation est tout aussi carrée bien qu’on sente le groupe légèrement perdu sur cette immense scène. L’Irlande au cœur pourrait bien devenir Hellfest au cœur, une nouvelle version de l’hymne de la bande de Le Calvez.

Autre déflagration, plus brutale… Sous Altar, Karras, l’autre projet de Yann, guitariste de Mass Hysteria, fait exploser les potards. La rage et la colère du trio ne sont guère contenues et ça défouraille sévère. Lui qui, il y a 3 ans, venait clôre la journée se retrouve aujourd’hui, avec beaucoup de plaisir, semble-t-il, à l’ouvrir. Quand on aime…

La curiosité me pousse à aller écouter Fire From The Gods, groupe américain explosif qui tire à boulets rouge sur le public. Le soleil n’est pas encore au zénith, et tant mieux, parce que ça pète dans tous les sens. Mais aujourd’hui, il semble mieux pour certains groupes de jouer sur la main 2… La tête d’affiche du soir ayant fait rehausser la MS1, alors direction…

Les très prometteur Last Temptation avec la surprise de retrouver à la batterie Farid Medjane, ex vous savez qui. Le hard rock du combo est simple, sobre, efficace et le quatuor se donne à fond avec passion et bonheur. Un groupe décidément à suivre pour les amateurs de classic rock.

La déception du jour – qui impose un premier break – vient de l’annulation tout juste annoncée de The Dead Daisies. Pas d’explication particulière, on imagine un passage par la case Covid. Tant pis, on remplace par un passage sous Valley pour retrouver The Picturebooks, duo que j’avais déjà vu à Paris au Divan du monde en ouverture de, je crois, The Answer. Puissant, efficace, un guitariste chanteur qui joue à l’instinct. Un bon remplacement, en somme.

L’un des groupes que je souhaitais voir, pour la pureté et le dépouillement apparent de son style, c’est Soen. Une jolie foule s’amasse sous le soleil plombant – on le saura… – pour assister à cette jolie prestation, sobre et efficace, d’une quarantaine de minutes. Pas de grande surprise mais une des satisfactions de ce premier week end.

Je file sous Altar pour jeter un œil à la furie thrash de Xentrix. Grand bien m’a pris car, sur le planning du jour, j’avais entouré Loudblast et Exciter, tous deux jouant devant tant de monde – tant mieux – que la tente en fut inaccessible. Xentrix démonte cependant les nuques comme il faut.

Retour devant les mains pour voir, enfin, et pour la première fois, les Anglais de The Darkness. On s’attend à un peu de folie visuelle et je ne suis pas déçu : les tenues de Justin Hawkins sont tape à l’œil et franchement les gaillards sont en forme. Mais là encore, une pause s’impose, une vraie, histoire de m’alléger en déposant une partie de mon matériel.

Le temps d’un aller retour, je rate, sans grand remords, Alestorm et, je le regrette un peu plus, Rival Sons dont j’assiste à la fin d’une prestation rock à laquelle le public semble réceptif. Avec de grands albums à son actif, le groupe ne peut que séduire.

On les connait, on sait ce à quoi on va avoir droit… Une débauche de filles sur scène (cette fois-ci, aucune n’est invitée dans la fosse au début du set) en fin de show, d’incessants appels à nichons… Steel Panther est en ville, la gaudriole de sortie et de mise ! Surprise – je n’ai pas suivi grand-chose au sujet du groupe – Lexxi Foxx est out, remplacé par je n’en sais rien mais le groupe a moins de charme et semble plus « sérieux » qu’avec son blond bassiste efféminé. Plus de miroir, plus de poses ambiguë, Steel Panther m’a moins surpris. A-t-on fait le tour ?

Un tour du côté des légendes du Thrash sous altar remet les pendules à l’heure. Flotsam & Jetsam est suffisamment rare en nos contrées pour éviter l’insulte de ne pas aller rendre hommage à ces légendes US qui ont accueilli – et ont stagné après son départ – un certain Jason Newsted. Dans ta face et efficace, rien à dire !

Impossible de rater Megadeth, avec un Dave Mustaine veillissant mais toujours en forme. Dommage seulement que cette MS1 soit si haute, il est compliqué de profiter pleinement de ce show dont on se délecte pourtant d’une setlist aux petits oignons.

Deep Purple, quelques mètres plus loin est tout aussi veillissant, et c’est avec surprise que je m’aperçois que Steve Morse n’est pas de la partie… Le guitariste souffrant de problèmes de main est ici remplacé par Simon Mc Bride totalement respectueux des classiques du groupe. Mais voilà, on sent Deep Purple en bout de course, les nombreuses parties instrumentales, longues, semblant être utilisées en remplissage plus que rendant service aux chansons. Le set souffre ainsi de longueurs, et c’est bien dommage.

Ghost, annoncé en tête d’affiche de ce samedi à la fin de son concert parisien, rempli toutes les cases. Un show soigné, un papa Emeritus en forme, une setlist efficace, un visuel à tomber, mais… mais une voix qui flanche malheureusement en fin de set forçant Ghost à écourter son show…

La chaleur du début de week end , mais maintenant le vent, ont forcé l’annulation du feu d’artifice. C’est donc avec un peu d’avance que montent sur scène les Australien d’Airbourne qu’on retrouve, qui en sera surpris, plus que déchainés. Comme toujours, Joel O’Keefe attire tous les regards, comme toujours, encore, il semble n’avoir qu’un jean noir toujours aussi déchiré que lui. Airbourne propose un set classique mais explosif, le guitariste chanteur terminant sur les épaules d’un gars de la sécu le portant devant le public un autre l’arrosant copieusement afin de le rafraichir. Même si on sait de quoi il en retourne, Airbourne fait partie de ces groupes qui font plus que le job. Dommage d’avoir raté le combo la semaine suivante, mais là, les Australiens concluent avec brio cette soirée. Au dodo !

 

Dimanche 19 juin.

La météo est certes plus clémente, les pieds crient leur douleur ! Ce n’est donc qu’après avoir plié bagages, rangé la voiture et les affaires que je me dirige vers le site pour assister, enfin, à une prestation des Autrichiens folkloriques de Kontrust. Et la mise en jambe vaut le détour : entre une musique très enjouée et des tenues tyroliennes de mise, le groupe fait dans er un public encore épars mais curieux et réceptif. Un beau début d’une journée pourtant très « traditionnelle » et riche de découvertes.

Je vais passer le plus clair de mon temps devant les MS aujourd’hui, et avoir quelques belles surprises… A commencer par un Sortilège en forme que j’avais malheureusement raté lors de son passage parisien en avril. Un set raccourci, mais des gars au taquet et un Zouille très en voie. Un nouvel album nous est promis, alors maintenant, patience.

Je suis moins sensible au métal de Lacuna Coil mais visuellement, les Italiens mettent le paquet. Une prestation haute en couleur qui mériterait certainement d’être vue dans une salle sombre.

Battle Beast reste une valeur sûre, sans grande surprise. Un spectacle travaillé pour le visuel et un metal sympa et passe partout. Mais un ensemble sans doute un peu trop kitsch (à ce sujet, on repassera la semaine prochaine…)

Je rate Car Bomb pour cause d’interview mais impossible de rater la metal queen. Doro, ça fait des siècles qu’on attend son retour en terre sainte et le public ne se fait pas prier. Si son set est principalement axé autour de ses grands succès d’antan, Doro et sa bande prouvent une nouvelle fois savoir ce que c’est que d’avoir un public dans la main. Un set impeccable, plein de bonne humeur et de bienveillance. Merci ! Aura-t-on droit à un duo avec le Metal God plus tard ce soir?

Une foule curieuse s’entasse devant la MS 2 , deux drapeaux ukrainiens flottant au vent. Jinger, on le sait depuis peu, a reçu l’autorisation de son gouvernement de quitter le pays pour aller promouvoir la culture ukrainienne sur les festivals d’été. La rage est là, féroce mais de message politique, on ne trouve que peu de traces. Un set puissant d’un groupe qui tire profit de la situation anormale de son pays en guerre.

De l’autre côté, Michael Schenker connait un renouveau de carrière mérité. Il déboule avec son MSG et propose une heure de ce hard rock classieux planqué sous sa chapka noire. Il n’a pas un peu chaud le gaillard ? En tout cas, il est souriant, heureux d’être là et de transmettre du bonheur. Un vrai plaisir de retrouver en si grande forme celui qui fut naguère connu comme l’ange blond.

Quel dommage en revanche que les Japonais de Maximum The Hormone aient interdit toute photo ! Quelle énergie, quelle débauche visuelle le groupe nous propose. Son metal groovy et parfois disco entraine le public et le groupe ne s’en laisse pas compter, allant même, en s’en amusant, jusqu’à faire répéter au public des mots nippons qui semblent bien déplacés. Mais on s’en fout tant la dose d’énergie reçue est forte. La découverte du jour.

Il avait été rayé de listes – celles des notables du coin, pas de Barbaud ou du HF – il y a quelques temps, mais on savait qu’il reviendrait. Rien ne viendra ruiner cette amitié qui lie le Hellfest à Phil Anselmo qui déboule aujourd’hui avec un Down en pleine forme. Une heure d’un metal débridé, sauvage et entrainant, une déflagration qui fait du bien.

Le temps de me restaurer, je rate Korn sans grand regret, n’étant guère sensible au nu metal, même si le show est là. Mais rien ne me fera rater la prestation de Judas Priest, sans doute une des dernières fois que la légende anglaise se présentera à nous. Et ce n’est pas peu dire que depuis l’intégration de Richie Faulkner et le remplacement forcé de Glenn Tipton par Andy Sneap le groupe est très en forme. Même si on sait à quoi s’attendre – un Rob Halford mécanique, un Ian Hill seul dans son coin, un Scott Travis qui interpelle pour « one last song » qui sera sans surprise Painkiller, une Harley qui vrombit… le groupe connait parfaitement son affaire et propose un show superbe visuellement et musicalement. Un des musts de cette première partie, incontestablement.

Si les Français n’étaient pas au premier programme, les modifications de l’affiche nous font revenir Gojira en tête d’affiche, clôturant explosivement la MS1 de ce premier week end. Une heure trente d’un show puissant aux lights superbes finissant d’achever le public qui va devoir, pourtant, encore tenir pour Running Wild.

De mon côté, un passager m’attend. Le temps de le récupérer, d’aller à la voiture, de faire le plein et voilà que… sans l’avoir annoncé, cette première partie se termine par le feu d’artifices qui devait avoir lieu la veille… Tant pis, on en verra d’autres. Pour le moment, retour à la maison pour un peu d’activité pro avant de revenir dans quelques jours. Dans des conditions différentes mais tout aussi compliquées. A suivre…

 

JUDAS PRIEST live au Zénith de Paris (avec Disconnected, 27 janvier 2019)

 

Annoncé presque en dernière minute, Disconnected a l’honneur et le plaisir d’ouvrir pour Judas Priest. Autant dire que certains doivent les jalouser tant cette opportunité permet aux Français de toucher un vaste public, même si le backdrop fait ridiculement petit sur cette scène dépouillée au possible. Profitant d’une demi-heure de scène, Ivan et sa bande, pardon, Adrian Martinot et sa bande (oui, c’est son projet après tout) se donnent à fond et le vocaliste ne se gêne jamais pour communiquer sa joie et son émotion au public: dès la fin du premier titre Ivan prend le temps d’expliquer: « on revient d’une tournée avec Tremonti, et là, on est les mecs les plus chanceux du monde ». Plus tard : »vous pouvez pas imaginer comme on kiffe d’être là! » Tu m’étonnes…. Le public, qu’il remercie pour son accueil, son soutien au Metal français et son ouverture d’esprit, Disconnected  n’ayant que « peu en commun avec Judas Priest » – c’est un peu vite oublier que les Metal Gods ont connu leur période thrash et extrême – est conquis. La preuve en sera flagrante à l’issue du concert: plus un seul CD n’est disponible au merch. Alors même si 30′ c’est court, les gars, nous ne pouvons que vous dire un immense bravo!

 

Allez, je vous vois venir: j’avais un peu descendu un Judas Priest  roboratif lors de son dernier passage au Hellfest. Ce soir, première date de la tournée 2019, la donne a changé. Non seulement les Metal Gods sont en forme, mais ils nous proposent une setlist du feu de dieu. Et même si on a l’impression qu’on va aller se coucher à l’heure des poules (le concert débute à 20h…), même si le discours est identique (« The Priest is back », « Are you ready for some Judas Priest style Heavy metal », « Breaking the what? »…) le reste est simplement imparable: décors, lumières, son, set list et… Surprises! Pensez-donc: rien que la présence de Running wild ou Desert plains fait rêver. Mais quand Judas Priest propose Killing Machine, pas joué depuis des décennies, c’est plus qu’un cadeau fait aux plus anciens et fervents fans!

Si le groupe est en forme, c’est sans doute lié au fait que ce soir marque le lancement d’une nouvelle tournée. Tout le monde est reposé, mais il faut également constater que si Ritchie Faulkner est désormais entièrement adopté et à la maison, son nouveau coéquipier Andy Sneap, qui continue de remplacer Glenn Tipton – atteint de la maladie de Parkinson – a également trouvé ses marques. La nouvelle paire de bretteurs est complémentaire et fait aisément oublier le duo de duellistes originel. Finalement, seul Ian Hill reste scotché dans son mètre carré. Halford est, quant à lui, bien moins robotique que ces derniers temps. Mobile, arpentant la scène, le Metal God est bien présent!

Et puis ces décors qui changent au rythme des chansons: coupures de presse sur The ripper, robot cadencés sur Metal gods, Union Jack et images de manif d’une terrible actualité (chez nous, en tous les cas) sur Breaking the law… Judicieusement utilisé, le fond de scène ne fait apparaitre les visages des musiciens et du public qu’après une bonne heure de concert.

Naturellement, le dernier album est bien représenté avec 3 extraits (Firepower, Lightning strikes, Rising from ruins), même si j’aurais bien pris un p’tit Evil never dies. Les classiques aussi sont de sortie. Grinder, Sinner, The Green Manalishi, Turbo lover, Freewheel burning, Electric eye, You’ve got another thing comin’, Hell bent for leather… Rob Halford, très en voix, a plaisir à annoncer que ce premier concert de la tournée 2019, il est ravi de le donner à Paris, ravi d’être de retour auprès de ce public. Scott Travis, plus tard, abonde en ce sens: « Paris! On a fini une tournée en Australie, en Indonésie, dans ces coins là. Quand on nous a demandé quelle est la ville ou nous voudrions prendre notre pied pour la nouvelle tournée, on a répondu : Paris! » Flatteur, va! Et taquin aussi, quand il dit: « on a le temps pour une chanson supplémentaire… ou 7! Que voulez vous qu’on joue? » Painkiller, bien sûr, avant un rappel de 4 titres pour un concert qui se conclue avant 22h. Et un Living after midnight un peu déplacé (il est 21h45…), mais la fête continue. Le public patiente dans les gradins, la salle toujours plongée dans le noir… L’espoir d’un nouveau rappel avec l’apparition de Glen Tipton ne durera pas… Les lumières se rallument et le public a du mal à partir.

Vraiment, ce soir, Judas Priest a donné un de ses meilleurs concerts auxquels j’ai assisté depuis longtemps. Et, contrairement à ce que j’écrivais l’été dernier, le groupe n’a pas dit son dernier mot. Et l’affiche avec un gigantesque « The Priest will be back ». Vivement la suite!

Merci à Olivier Garnier, Roger et Fabienne Wessier et toute l’équipe de Gérard Drouot Production.

HELLFEST 2018: You can’t control it – Partie 1

C’est pas possible! Ça ne s’arrêtera jamais… Le Hellfest réussit, année après année, à nous faire vibrer, sans que ne pointe l’ombre d’un fléchissement. Quelle fête, mais quelle fête vous nous avez concoctée ces 22, 23 et 24 juin! Même si – a priori – la journée du samedi m’attirait moins, et, par voie de conséquences, celles du vendredi et du dimanche ont été très occupées, le week end est passé à une allure folle. C’est simple, je ne me suis accordé dans le planning qu’un vrai « long » moment de pause au milieu du week end. Et bien que devant quitter les lieux juste après le concert – dantesque – d’un Iron Maiden en pleine forme, nous sommes rentrés bien rincés. Mais commençons par le commencement, voulez-vous? Lire la suite

JUDAS PRIEST: Fire power

Heavy metal, Royaume-Uni (Columbia, 2018)

J’ai tellement lu, ces derniers temps, sur les webzines ou la presse écrite que « The Priest is back! » que j’en arrive à me méfier. Ce Fire power, nouvel album des metal gods est-il vraiment à la hauteur des rumeurs? Bien sûr, le groupe avait satisfait une grande majorité de fans avec, pour le sixième live Battle cry, le retour aux manettes de Tom Allom, producteur des plus grands albums du Priest au cours des années 80, de British steel à Ram it down. L’annonce de sa nouvelle collaboration en studio pour ce Fire power ravive forcément de nombreux souvenirs et fait naître de grands espoirs. Et si Judas Priest n’a rien à prouver depuis longtemps, force est de constater que ce nouvel opus est d’une puissance remarquable et à toute épreuve. 14 titres – ou 13 plus un interlude – variés dans l’historique esprit des Anglais, un son remarquable et une créativité intacte. Du morceau titre, qui ouvre les hostilités avec rage et fureur au final d’une inquiétante douceur Sea of red, rien, absolument rien, n’est à jeter. Si Evil never dies ralentit le tempo, il est forgé dans un esprit lourd et oppressant. Never the heroe se fait plus chantant et est une invitation à trépigner en headbangant. On s’attarde volontiers sur ce Necromancer varié pour retomber dans la lourdeur chantante de Children of the sun. Guardians propose un court interlude avant l’explosion de Rising from the ruins au riff mélodique imparable. La suite pourrait se radoucir, mais le Priest n’en fait rien, ni sur Bolt thrower – qui n’est pas un hommage au groupe du même nom – ni même sur Traitor’s gate qui monte en puissance. Lone wolf – qui n’a rien d’un hommage au groupe français du même nom – est peut-être le titre le plus faible du lot mais propose cependant des guitares différentes de ce à quoi le Priest nous a habitués. Avec Fire power, Judas Priest revisite son parcours sans toutefois donner l’impression de nous offrir un album testamentaire. Même si, on le sait maintenant, c’est Andy Sneap qui jouera à la place de Glenn Tipton de plus en plus affecté par la maladie de Parkinson. Fire power est un album à classer aux côtés des British steel, Screaming for vengeance et autres Painkiller. Un must qui fait dire que, oui: « the Priest is back! »

« I feel good ! » Ces chansons qui (me) font du bien.

Juno, Intouchables, Little Miss Sunshine, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, In her shoes, Happiness therapy, La famille Bélier

Pourquoi je vous parle de ces films? Eh, bien, tout simplement parce qu’ils rentrent dans cette catégorie ensoleillée qu’on appelle les « feel good films », ces réalisations qui, inévitablement, immanquablement, assurément donnent la pêche. On sort des salles obscures, on quitte son écran télé, un grand sourire aux lèvres, un soleil dans le cœur. Si le cinéma est capable de tels exploits, la musique n’est pas en reste… Et, chez Metal-Eyes, quand on parle « musique » on entend « metal ».

OK, soit disant « le metal n’est pas réputé pour être une musique qui donne la banane et le sourire »? Si l’on excepte les joyeux lurons de Freedom Call et autres formations happy metal, c’est en général un univers considéré par les méconnaisseurs comme plus sombre, les sujets abordés sont souvent sérieux et engagés, ou satanistes et machistes. Au mieux… Seulement voilà: tout n’est pas constat amer, parties de jambes en l’air ou vénération d’idoles démoniaque, loin de là. Le metal sait aussi nous offrir ces chansons qui inévitablement, immanquablement, assurément (me) donnent la pêche. Je vous propose donc un (tout petit) tour d’horizon de ces chansons qui, à tous les coups, me donnent envie de me surpasser, me mettent en confiance et m’assurent de passer la meilleure des journées possibles.

Testez, et soyez conquis. Goûtez en, et partagez. Car en ces périodes sombres que nous traversons, un peu d’optimisme et de positivismes ne sauraient être que bienvenus. Petit passage en revue d’une petite heure de bien être qui ne demande qu’à être enrichie et rallongée.

Détente et farniente… que demander de mieux? Ils sont quelques uns à nous inviter au voyage, à nous dire « relaxe-toi, profite de la vie et des longues journées sur cette plage ensoleillée… » Mouais, je voudrais bien vous suivre…

Aerosmith_-_Permanent_VacationAerosmith: Permenant Vacation (Permanent Vacation, Geffen, 1988)

Tout est dit dans le titre de la chanson titre de ce disque paru en 1988. Avec ses sonorités exotiques, cette chanson nous projette dans l’univers féerique des plages de sable fin, ensoleillées en permanence. Farniente, détente, repos. Et même si les vacances ne s’apprécient que parce que ce sont des vacances, mmmhhhh… Qu’il est bon de se projeter dans un espace sans besoin de se lever pour aller travailler… Petit bonus non négligeable: le reste de l’album est à croquer aussi!

 

 

Motorhead 1916

Motörhead: Going to Brazil (1916, Epic, 1991)

A force de sillonner le monde, il fallait bien que Lemmy lâche le morceau. Quelle est sa destination préférée? Et j’imagine volontiers ce qui a pu inspirer le grand bonhomme. Jolies filles, cocktails, douceur de vivre, tous les ingrédients sont réunis autour du vrombissement des moteurs d’un 747 au décollage. Que dire de le rudesse de ce titre sans concession qui vous sort du transat en un clin d’œil et fait taper du pied? On pourrait également parler du plus récent Going to Mexico, paru sur le dernier album, l’idée musicale est assez proche.

 

 

Black_Stone_Cherry_-_Magic_MountainBlack Stone CherryMagic mountain (Magic moutain, Roadrunner, 2014)

Un peu à part dans la discographie des rockers du Kentucky, Magic Mountain contient cependant son lot de pépites qui clament la joie de vivre et les bonheurs simples. La chanson titre est un de ces moments et invite à l’éblouissement de la randonnée montagnarde. Bref, le retour au contact avec la nature, belle, impressionnante, généreuse et, parfois, terrifiante.

 

 

La vie n’est pas faite que de repos; On s’ennuierai à la longue. Elle nous réserve parfois de mauvais jours, de mauvaises surprises. Et ça, les musiciens aussi y sont confrontés. Deux possibilités se présentent alors: soit on baisse les bras, on subit sans rien dire, quitte à péter un câble, soit on redresse la tête et on voit le bon côté des choses. Et ceux de nos amis qui sont passés par des galères nous offrent quelques jolis enseignements:

 

helloweenHelloween: I can (Better than raw, Raw power, 1998 )

A une époque de doute, Helloween ayant perdu de son aura et de son influence après le départ de Michael Kiske, Andi Deris, chanteur arrivé en 1993, écrit ce I can enjoué que j’ai depuis longtemps adopté comme leitmotiv quotidien: « I can make it all again »… « I can make the call again »… « Don’t wanna loose, don’t wanna go down » … « Leave me waiting is on strike today » (oui, je sais, j’ai réarrangé à ma sauce – en tout cas j’aime beaucoup ma version aussi – l’originale qui dit « leave me waiting years or strike today« ) … toutes les paroles de cette chanson sont un appel à se battre pour ce en quoi l’on croit, se battre face à l’adversité et ne jamais baisser les bras. Obama l’avais bien compris, même si je doute qu’il se soit inspiré des Allemands! Tout le monde peut se sentir perdu, les accidents de la vie touchant tout un chacun. Et cette chanson, en particulier, redonne confiance et espoir.

 

judas priestJudas Priest : Worth fighting for (Angel of retribution, Sony music, 2005)

Si ce disque paru chez Sony music a permis à Rob Halford de réaffirmer avec force son retour et, surtout, son rôle au sein de Judas Priest, cette chanson, pas la plus connue de l’album, mérite qu’on s’y arrête. Car si elle parle d’amour, elle est également une invitation au combat personnel pour réussir ce que l’on entreprend. Oui, il y a des choses qui méritent qu’on se battent pour elles, des personnes et des causes.

 

Airbourne Black_Dog_Barking_(Album_Cover)
Airbourne:
Back in the game (Black dog barking, Roadrunner, 2013)

A ce stade de sa carrière, Airbourne devrait pouvoir remplir des salles de plus de 1500 personnes. Mais ça… Les galères en tout genre, les Australiens semblent connaitre. A chacun de leur retour, c’est une claque que l’on se prend. Je me suis éloigné, mais me revoici en pleine forme! Eh bien rien ne semblait plus approprié lorsque j’ai décidé de revenir dans l’aventure du webzine. Depuis, ça roule! Rock on

 

Scorpions_-_Sting_in_the_TailScorpions: No limit (Sting in the tail, Universal music group,2 010)

Encore et toujours le positivisme. Tant que l’on s’impose des limites, celles de la morale ou de peu importe quoi d’autre, il est impossible de faire tomber les barrières, d’avancer. »You gotta live it up, there’s no limit, We’re gonna make it / You give it all you got, there’s no limit, Reach for the sky« . C’est le principe même de ce webzine auquel je n’impose de barrières que celles que je ne veux pas franchir. Pour le reste, il ne faut pas hésiter. Seuls ceux qui ne demandent rien ne peuvent réaliser leurs rêves.

def leppardDef Leppard: All time high (Def Leppard, e.a.r. music, 2015)

Un bon Def Leppard, en général, ça requinque. malheureusement depuis trop longtemps ignoré en France, les anglais ont pourtant publier un superbe album éponyme en 2015 sur lequel figure ce All time high énergisant et redynamisant. Ce qui ressemble a une chanson d’amour peut cependant, comme tout texte en réalité, être lu, interprété à différent niveaux. Si l’on retiens la partie qui dit « Never giving up, never giving up, never gonna die , I’m on an all time High, You gimme the wings, you gimme the reason to fly » chacun peut entendre ou lire ce qu’il souhaite. Pour ma part, ces ailes, c’est ma liberté, cette liberté qui me donne l’envie et l’énergie d’avancer au quotidien. Et, aujourd’hui, peu de choses pourraient entacher mon optimisme et ma joie de vivre.

 

Ce dossier est bien sûr loin d’être complet. Ces huit chansons, cependant, ont un effet magique sur mon humeur: je ne m’en lasse pas, et le message positif est simplement bienfaisant et apaisant, quelque soit le moment de la journée où je les écoutes. Rien de tel d’ailleurs que de les écouter d’une traite!  J’en ajouterai d’autres, sans doute, au gré de mes (re)découvertes et humeurs. En attendant, je vous prépare déjà un autre document sur un thème que nous apprécions tous plus ou moins, un sujet qui fait partie de notre univers: les chansons à boire. Et croyez moi, elles sont nombreuses!