GIRLSCHOOL: WTForty five

Angleterre, Heavy metal (Silver lining, 2023)

C’est toujours un plaisir de retrouver les écolières. Surtout que là, elles ont fugué quelques temps avant de se rappeler à notre souvenir… Le dernier album de Girlschool, Guilty as sin, remonte quand même à 2015. Il était donc grand temps, huit années après, que Kim Mc Auliffe (guitare et chant) et sa complice de toujours Denise Dufort (batterie) reviennent avec un nouvel album. Toujours de la partie, la guitariste Jackie « Jacks » (note: ceux ont eu l’occasion de lire mon interview du groupe parue en 2015 sur un autre webzine comprendront) Chambers se voit depuis 2019 rejointe par Tracey Lamb, bassiste originelle de Rock Goddess. Avec un tel line up, un vent de fraicheur peut souffler – la photo intérieure du livret est d’ailleurs explicite de bonheur. WTForty five? le démontre brillamment, dès It is what it is au refrain d’une simplicité exemplaire qui sera immanquablement repris en chœur sur scène. Si les filles ne réinventent en rien a machine à courber les bananes, elle se montrent très en forme et nous proposent 11 chansons célébrant le heavy rock festif qui a fait leur légende. Si certains thèmes abordent l’état de notre (in)humanité et de la planète (It’s a mess) mais également la période de crise sanitaire (Invisible killer), l’ensemble reste toutefois positif, enjoué et entrainant. Joe Stump fine gâchette de la six cordes, co-compose et enregistre avec les filles le très festif Are you ready. L’album se termine par un hommage à Lemmy – les filles lui sont, ainsi qu’à tous les membres de Motörhead d’ailleurs, éternellement reconnaissantes – avec la reprise de Born to raise hell, titre sur lequel on retrouve naturellement Phil Campbell et l’autre grand ami qu’est Biff Byford, emblématique chanteur de Saxon. WTForty five? On a surtout beaucoup de plaisir à retrouver Girlschool aussi en forme et on espère bien pouvoir aussi les retrouver en salles en 2024 (et à Clisson en juin prochain…) Girl power!