Lemmy (Motörhead) au Zénith Paris la Villette le 21 novembre 2011
Inaugurer cette rubrique avec Lemmy m’a semblé évident. Cela pour deux raisons: tout d’abord, le bonhomme a tellement apporté à notre musique et au rock en général que je ne pouvais que, à ma façon, lui rendre cet humble hommage. Motörhead fait partie de ces groupes dont pas une journée ne passe sans que j’écoute au moins un de leurs morceaux. Ensuite, en 2011, je collaborais à un autre webzine et commençais à couvrir de « grands » concerts. Et j’ai, grâce à Motörhead (bon, ça m’est de nouveau arrivé avec Mötley Crüe… mais plus jamais ensuite) appris une belle leçon: ne jamais partir un jour de concert sans son matériel quand on a fait une demande d’accréditation! Ce matin là, en effet, sans retour à ma demande, je ne m’encombre pas de mon appareil que je laisse chez moi, à Orléans, et je prends tranquillement mon train pour aller travailler au nord de Paris. Tu vois le plan, n’est-ce pas… En milieu d’après midi, cette accréd’ m’est confirmée. « Et merde ! » est la première chose qui me vienne à l’esprit. Branle bas de combat dans ce qui me sert de cerveau! Une seule solution, filer chez mes parents et piquer leur bridge Pentax, puis me rendre au Zénith pour rater la plupart des clichés (tous, en fait…) Programme automatique, méconnaissance de l’appareil, voici un bel exemple de photo ratée ! Mais un Lemmy dans toute son imposante splendeur, un Lemmy magistral, même si je considère que ce concert était, pour reprendre mon expression d’alors, un concert de « paresseux ». Le poids du fardeau Motörhead se faisait de plus en plus évident. Mais voir Lemmy depuis le pit, même le temps des « trois premiers morceaux, sans flash », peu de fans en ont vraiment l’opportunité. Je n’ai, malheureusement, jamais pu reshooter le grand homme. Too bad.