Fusion, France (Ginger sounds, 2018)
Ce disque est l’ovni musical de cette première moitié d’année. La virtuosité dont font preuve les Parisiens de Stamp n’a sans doute d’égal que l’audace dont ils font preuve à proposer une musique hybride faite de rock, de musique orientale, de jazz… Bref, un savant mélange qui fait mouche. Pas de chant, seulement quelques paroles, et un univers sonore unique et, de fait, à part. Si l’on ose tout aujourd’hui, ce n’est pas souvent avec autant de bonheur. Car Stamp, tout au long de ce Posthuman, fait le lien entre saz, une sorte de luth turc, saxophone et des instruments plus traditionnellement rock que sont le trio guitare basse batterie. En choisissant de proposer des morceaux originaux et quelques extraits d’œuvres d’époques diverses comme Bienvenue à Gattaca, Ghost in the shell, Videodrome ou La mouche, Stamp nous offre un voyage sonore en terrains attirants et novateurs. Sans nul doute le groupe à suivre dans les années qui viennent.