Black Metal, France (Autoproduction, 2021
Une fois n’est pas coutume, hein… Je n’ai jamais été attiré par le metal extrême ou plus généralement par le metal hurlé, gueulé ou vomi. Ce type de « chant » me rebute, point. Ce qui ne m’empêche pas, parfois, d’écouter et de découvrir quelques oeuvre interpelantes. C’est le cas de cet Hyperion, premier album de Sol Draconi Septem, trio hexagonal qui puise son inspiration musicale aux croisées du black et de l’indus et littéraire en fouillant et revisitant l’oeuvre de Dan Simmons, auteur de SF, prolifique et de multiple fois récompensé. Son premier roman Hyperion, paru en 1989, est donc au centre de ce premier méfait. Je ne m’étendrai pas sur le style vocal, mais irai à l’essentiel: musicalement, Sol Draconi Septem nous propose des univers sonores variés, aériens et lourds, intrigants et parfois espiègles, et je me (sur)prends à voyager dans cet univers qui évolue entre Dune et la mythologie grecque. Le tout se tient bien, la production limpide apportant la profondeur nécessaire à l’ensemble de cet album réussi. Le concept sera-t-il adapté scéniquement? C’est une autre affaire…