Hard Rock, France (Kaotoxin, 2016)
Monster man, en 2015, démontrait la détermination rock n rollesque des Français de Flayed. Le groupe revient aujourd’hui avec XI million, un Ep 5 titres d’une puissance à nulle autre pareille. Chacune des chansons est une déflagration bienfaisante, une claque rafraîchissante. Porté par la voix rauque et puissante de Renato, ce disque ne peut laisser indifférent, ne peut que séduire, plaire, par sa puissance et sa simplicité. Pas de place pour les fioritures ici, on parle de Rock, bordel! Flayed passe un cap, franchi un seuil et s’impose – en seulement cinq trop courts morceaux – comme un des plus importants challengers de la scène hexagonale actuelle. Eh! Le slogan du groupe – Rock or die – ne dit-il pas tout? Le groupe assume pleinement ses influences, parfaitement digéréesd’ailleurs, que sont AC/DC (les guitares y sont pour quelque chose), Deep Purple (un constant hommage à Jon Lord et son orgue Hammond, dirait-on), voire même Saxon (la basse de Fortunate son, reprise de Credence Clearwater Revival, fait penser à Dallas 1pm). Foncez, foncez vous dis-je. Flayed mérite toute notre attention car on ne peut lui faire aucun reproche. Certains ne s’y sont pas trompés en les accueillant en première partie de leurs concerts. On attend maintenant de retrouver le sextet sur scène, justement. Rock on!
Note: 8,5/10
Titre que je retiens: XI million