Metal, France (autoproduction, 2016)
Nom de… ! Ouh, ce poids, ce malaise, cette fascination, aussi, à l’écoute de Nuit noire, offrande de Lost In Kiev… Semi instrumental – les quelques textes sont plus parlés que chantés et évoquent les ambiances d’un cinéma à la fois typé polar noir des années 60 et très moderne – Nuit noire propose 9 titres (seuls 2 sont courts, environ 2′, les autres varient entre 5’55 et 9’09!) oppressants et intrigants. Le titre dit tout, tant on a l’impression de se trouver perdu, de nuit, en terrain hostile car inconnu. Les (mauvaises) surprises succèdent aux (mauvaises) rencontres, créant un climat d’inquiétude permanente. le marcheur ère dans le but de trouver une improbable sortie. Les voix égrenées au fil des chansons sont d’une neutralité inquiétante. Lost In Kiev rappelle par instants les Français d’Hypno5e, ce sentiment venant de l’énorme et remarquable travail sur les ambiances. Un album a déconseiller aux dépressifs, cependant fascinant, voire envoûtant, d’un bout à l’autre. Une fois entré dans cet univers, peu accessible il est vrai, la curiosité est piquée et il est difficile de ne pas vouloir connaitre la finalité. Une réussite!
Note: 8,5/10
Titre que je retiens: Difficile choix… Insomnia peut-être?