Norvège, Metal (2019, Queens of stonepunk records)
Après un prologue heavy et instrumental, Crimson riders, le second album des Norvégiens de Bokassa, démarre avec un riff hypnotique et un chant rageur et rugueux. Charmed & extrermely tracherous est-il à l’image du reste de l’album? En tout cas, Bokassa parvient à surprendre tant avec sa détermination musicale qu’avec les chœurs très mélodique du refrain. Puis avec ce Vultures, beaucoup plus rock, dotés de quelques cuivres, qui évoque sans complexe The Offspring à sa meilleure période ou Sum 41. Les Norvégiens ont parfaitement intégré et assimilé l’exemple des Américains, tant dans la recherche du riff simple et efficace, de l’énergie salvatrice, de l’impertinence contrôlée (le côté politiquement correct gentiment rebelle de tous les neo punks…) et de la mélodie entraînante ou du refrain imparable à reprendre en cœur. Si certains pouvaient légitimement se demander comment Bokassa a pu se retrouver à l’affiche de la dernière tournée de Metallica, la réponse se trouve déjà en partie dans ces premiers titres, variés et déterminés. Le morceau titre tape fort avec son alternance entre passages calmes et très speedé évoque (tout comme Immortal space pirate 2: the last shredi) aussi un certain… Metallica – tiens donc! Captain cold one (cf. le clip ci dessous) vire de bord et explore une lourdeur lente et joyeuse (toujours ces « Oh Oohh »). Bokassa est une découverte rafraîchissante dont on n’attend plus que de les retrouver sur scène pour confirmer qu’une vraie carrière est possible.