Royaume-Uni, Hard Blues (Provogue, 2017)
Bon, voilà. Je pose ma guitare. Définitivement… Dégouté. Un gamin, un môme presqu’encore boutonneux… Aaron Keylock est un jeune guitariste d’à peine 20 ans qui s’est shooté au blues et au rock qui le fait. Le gamin nous propose, avec son premier album Cut against the grain, 11 titres forgés dans ces tripes qui firent, jadis, ce que furent les Rolling Stones, ceux de Sympathy for the devil (Falling again), ou de ce que nous offrait môssieur Gary More avec Parisian walkaways ou Still got the blues (sur Just one question), mais pas que. il se cherche au travers des Medecine man – superbe de feeling – Against the grain ou Sun’s gonna shine. Le gamin nous offre sa voix, chaleureuse, rauque, quelque peu étouffée et ayant encore un brin besoin de s’affirmer (faut bien trouver des défauts, non?) et sa guitare inspirée. Alors oui, Aaron Keylock a certes besoin de se démarquer de ses mentors pour trouver son air, il n’empêche: ce gars est un futur grand. Ou comme disait la pub, naguère: « il a tout d’un grand ». L’aurait pas pu plutôt s’intéresser aux filles, ce mec? J’vous jure…
Note: 8/10