Rock, France (Autoproduction, 2017)
Voilà un album singulier, original s’il en est, qui se laisse écouter avec une déconcertante facilité, exception faite d’un chant anglais à chier car incompréhensible. Ce premier album des Français d’Altavilla, The conquest of gravity navigue quelque part entre le jazz, lerock 70’s, la new wave, l’électro, le rock 80’s, toujours en gardant cet esprit simplement rock qu’on retrouve chez Blur ou Metronomy. Les intonations vocales sont à la fois légères et mélancoliques, évoquent par instants The Cure tandis que les guitares légères, aériennes, trépidantes ou sautillantes échangent intelligemment avec les claviers, bavards sans être gonflants. Les 12 chansons explorent, ratissent, innovent sans inventer, et donnent simplement envie d’avancer et d’écouter.