Punk pop, USA (BMG, 2016)
Si depuis sa formation en 1992 les Californiens de Blink-182 se revendiquent « punk », c’est de plus en plus du pop rock que le trio nous propose. California, leur dernier album, n’a plus rien de dangereux, malgré certaines tentatives rythmiques qui figurent ici et là (Los Angeles). Oh, comprenez moi bien: les compositions sont carrées, accrocheuses, et, somme toute, efficaces. La production de John Feldman (on ne compte plus ses participations!) rend l’ensemble facilement écoutable. C’est ça! on est dans l’empire du « easy listening »! Ca tchaque, ça boume, ça chante des « na nana na na na » que le public se fera une joie de reprendre en concert, ça évoque Green Day et The Offspring… Bref, c’est cool, mais, comme un costard de star du petit écran, taillé sur mesure et sans faux plis. Blink-182 va encore cartonner, c’est sûr, et c’est prévu pour, mais, au final, on en retient quoi?
Note: 7/10
Titre que je retiens: Left alone