France, Metal (Autoproduction, 2023)
J’ai dû rater leur précédent album, mais garde de bons souvenirs de leur troisième, un Reconnexion varié et truffé d’invités (chro ici). Voici qu’Elyose revient sous forme de duo avec Déviante, titre qui évoque pour le moins un monde SF post apocalyptique. Le chant français de Justine Daaé, à la fois doux, déterminé, pop et envoutant, est impeccablement soutenu par une instrumentation mêlant nu metal, indus/electro, et heavy moderne. On retrouve – sans surprise, serai-je tenté d’écrire (d’ailleurs, je l’écris) l’esprit d’Evanescence, groupe évident sans pour autant être omni présent. Si les compositions se révèlent complexes sans être trop alambiquées, il manque un petit quelque chose, un supplément d’âme: le groupe n’est aujourd’hui que duo, et cela se ressent dans le rendu final, principalement dans la batterie qui semble programmée et manque de toucher humain. On reste cependant dans cet esprit électro rentre dedans et efficace et ce « détail » mis à part, le propos musical est très réussi. Elyose est sans doute à voir sur scène, lieu partagé dans un récent passé avec rien moins que Therion ou Tarja. A quand la route?