France, Cyber Metal (Autoproduction, 2019)
C’est une douce voix qui nous accueille à bord du vaisseau Entropy Zero. Elle se nomme EZ (easy, facile) et va nous accompagner au travers de ce voyage au coeur de l’esprit. Ce voyage débute avec un instrumental – Memory process – aux sonorités électroniques qui évoquent immanquablement un vaisseau spatial. La suite, tout aussi basée sur des machines, joue sur les sonorités et ambiances. On se retrouve ici dans un port envahi de cornes de brumes, là au coeur d’un océan déchaîné, là en plein temple tibétain ayant servi de lieu d’exil et d’entrainement à un certain Bruce Wayne, ou encore au cœur d’un salon aux ambiances jazzy et feutrées… Tout au long de ce Mind machine – A new experience, Entropy Zero emporte l’auditeur dans un univers à la fois familier et intriguant inspiré autant par les travaux de J-M Jarre ou de Daft Punk que par la vision propre du trio . Les amateurs de SF se plongeront avec bonheur dans cet univers qui mélange à la fois Alien, Contact, Abyss et d’autres références du genre à un monde plus cyber punk légèrement post apocalyptique à la Terminator ou Mad Max dans lequel un titre comme Vinyl3 apporte un semblant de lueur d’espoir, rapidement contrebalancé par le très mélancolique Pretty little dead thing. Au final, cet album porte vraiment bien son nom: une nouvelle expérience à découvrir et à soutenir.