OG.EZ.OR: The green light

France, Cyber/électro metal (Autoproduction, 2024)

Rappelez-vous, 2019: Metal Eyes vous invitait à découvrir Mind machine: a new experience, un album de cyber metal signé Entropy Zero. Une pandémie plus tard, le groupe nantais devient Og.Ez.Or (NdMP: j’imagine que le EZ de la signature correspond au groupe précité, alors, que sont ces OG et OR?) , propose un metal tout aussi cyber et électro basé sur la SF. Il publie un premier album en 2022, Distortion process, avant de revenir chatouiller nos oreilles avec The green light. Après une mise en bouche aérienne et planante, l’album se lance dans des explorations battues par un rythme stroboscopique que ne renieraient ni Rammstein ni Herrschaft, Punish Yourself, Shâargot et consorts. L’ensemble est hypnotique et, malgré des fulgurances metalliques, Og.Ez.Or a tout pour enflammer les dancefloors de boites de nuit ou les soirées electro tant prisées par nos municipalités. Avec, en plus, un look à l’avenant, le trio a de quoi proposer bien plus qu’un concert: une expérience sonore et visuelle hors du temps. Ok, je sors (oué, je sais, mauvais et facile jeu de mots…)? Non, on y est, on y reste ! Au fait… Ne cherchez pas le morceau titre, il figure sur le précédent album et avait fait l’objet d’un long clip. Plongez-vous plutôt dans cet hypnotique The green light.

ENTROPY ZERO: Mind machine – a new experience

France, Cyber Metal (Autoproduction, 2019)

C’est une douce voix qui nous accueille à bord du vaisseau Entropy Zero. Elle se nomme EZ (easy, facile) et va nous accompagner au travers de ce voyage au coeur de l’esprit. Ce voyage débute avec un instrumental – Memory process – aux sonorités électroniques qui évoquent immanquablement un vaisseau spatial. La suite, tout aussi basée sur des machines, joue sur les sonorités et ambiances. On se retrouve ici dans un port envahi de cornes de brumes, là au coeur d’un océan déchaîné, là en plein temple tibétain ayant servi de lieu d’exil et d’entrainement à un certain Bruce Wayne, ou encore au cœur d’un salon aux ambiances jazzy et feutrées… Tout au long de ce Mind machine – A new experience, Entropy Zero emporte l’auditeur dans un univers à la fois familier et intriguant inspiré autant par les travaux de J-M Jarre ou de Daft Punk que par la vision propre du trio . Les amateurs de SF se plongeront avec bonheur dans cet univers qui mélange à la fois Alien, Contact, Abyss et d’autres références du genre à un monde plus cyber punk légèrement post apocalyptique à la Terminator ou Mad Max dans lequel un titre comme Vinyl3 apporte un semblant de lueur d’espoir, rapidement contrebalancé par le très mélancolique Pretty little dead thing. Au final, cet album porte vraiment bien son nom: une nouvelle expérience à découvrir et à soutenir.