Metal progressif, France (Autoproduction, 2017)
Depuis ses débuts en 2010 avec son Ep The coming life, Evenline se forge une réputation de plus en plus solide. Si Dear Morpheus, son premier album paru en 2014, lui a permis de jouer en compagnie de groupes aussi variés que Alter Bridge, Seether ou encore Glamour Of The Kill, In tenebris devrait permettre au groupe de franchir un nouveau palier. Les dix titres de ce nouvel album parviennent à capturer l’essence du heavy melodique, progressif et extrême. Incontestablement heavy, des morceaux comme All against me, Silene Capensis ou Wasted Years (rien de commun à part le titre avec vous savez qui…) le sont. Directs, incisifs, ils entraînent l’auditeur dans une dimension pesante. Mélodique, on pense à des chansons entraînantes et chantantes comme Straightjacket. Enfin, extrême: s’il tarde à venir, le chant guttural est partie intégrante de cet ouvrage, et est savamment allié au chant clair, majoritaire. Les deux se complètent, tout simplement, sans que l’un ne prenne le pas sur l’autre. Malgré quelques légers décrochements, Evenline nous offre une oeuvre aboutie, parfaitement produite, que l’on espère voir toucher un nombre conséquent d’auditeurs.
Note: 8/10