Thrash, France (Autoptoduction, 2017)
Voici une surprise à la fois agréable et rugueuse. Hellzeimer, formé dans la région nantaise en 2009, pioche son inspiration musicale dans le gros heavy mélodique des années 80, avec quelques escapades du côté du neo thrash brutal des 90’s et du death mélodique. C’est franc du collier, direct et sans concession. Les riffs de plombs alimentent une rythmique hypnotique qui entraine l’auditeur dans les méandres de ce Not my wars. Alors, OK, le vocaliste hurle sa rage, mais on n’est à des années lumières d’un quelconque death metal. A plus d’une reprise cet album me surprend et me fait taper du pied. Les 9 titres filent à vive allure, et honorent chacun le titre de ce disque. Du morceau titre – une intro qui évoque presque Queensrÿche – au final Between, pas une seconde de répit n’est offerte. Douceur, finesse, passez votre chemin! Il n’est guère d’espace pour autre chose que la virulence et le speed ici. Amateurs de sensations fortes, vous savez ce qu’il vous reste à faire: soutenir autant que possible ce premier album au message clair.