NOTHING BUT ECHOES: The sixth extinction

France, Metal (Autoproduction, 2022)

Un message apocalyptique… Only waste démarre calmement, dans un esprit très progressif et mélancolique. Il démarre plutôt bien, cet album de Nothing But Echoes. The sixth extinction, c’est son titre, nous offre, en plus d’une superbe illustration de couverture, 8 morceaux qui alternent entre passages aériens et tempi plus relevés. Le chant est à l’avenant, ici rassurant, là rageur et explosif. Bon, on passera sur l’anglais, de nouveau mal maitrisé – faudrait que je m’y habitue avec les groupes français, mais je ne peux pas… Le mix des voix s’avère assez efficace bien qu’aujourd’hui peu original. Alors penchons nous plus sur le contenu musical qui puise autant dans le rock progressif (plus de la moitié des titres dépasse les 6’30, allant même jusqu’à presque 11′!) que dans le metal rugueux sinon core. Les constructions souvent alambiquées interpellent et étonnent pour un résultat dans l’ensemble réussi. Certains moments sont tribaux, martiaux même, d’autres évoquent la SF de 2001, l’Odyssée de l’espace, c’est dire la palette de couleurs de ce disque qui pourrait séduire un public assez large. A découvrir et à suivre.