Ce jour-là, je venais pour la première fois de rencontrer Peter Baltes pour une superbe interview qu’il m’avait accordée dans le tour bus du groupe. Ce n’était toutefois pas la première fois que je voyais Accept live. ça remonte quand même à 1983, cette histoire. A la mutualité de Paris. Il y a eu le Zénith, aussi, puis le déclin. Et le retour en grande forme avec un Mark Turillo au chant et un passage, l’année précédente, à l’Elysée Montmartre. Un an plus tard, Accept vient promouvoir son dernier né, Stalingrad, dans un Bataclan archi comble.
Le quintette est en place, le set est carré – sans doute un peu trop, les musiciens innovant peu en matière de jeu de scène. Reste que la forme affichée fait plaisir à voir (seul Hermann Franck reste quelque peu en retrait, ne revenant pas pour saluer le public ni pour signer quelques autographes, et se verra bientôt indiquer le chemin de la sortie) et que les trois principaux membres connaissent toutes les ficelles du métier. Pour réaliser cette photo d’un Wolf Hoffmann visiblement heureux, j’étais idéalement placé au centre du pit photo. Armé de mon a-450, j’avais monté la sensibilité à 1600 iso (surprise! Il y a beaucoup moins de grain que ce à quoi je m’attendais), et fixé la vitesse à 1/125ème de seconde. L’objectif utilisé est un Sony 18-55 mm (à 50mm) avec une petite ouverture à F:8. Trois chansons, naturellement pas de flash, et puis s’en va avec quelques clichés réussis et des souvenirs plein la tête (dont la chaleur étouffante au balcon!). Bien qu’elle aurait pu être cadrée un peu plus bas, j’aime les couleurs chaudes qui entourent Wolf Hoffmann ainsi que le côté relax du guitariste.