Blues rock, USA (Mascot, 2016)
J’avoue mon ignorance: la première fois que j’ai entendu parler de Walter Trout, c’était il y a quelques semaines à peine, au cours d’une interview avec JD Simo qui venait de tourner avec le bluesman. Quelques recherches plus tard, et voici qu’apparaissent quelques noms plus familiers: le guitariste a fait partie de Canned Heat, du John Mayall’s Bluesbreakers, s’est lancé en solo dès 1990 et a une discographie longue comme ça… Un petit, quoi… Mais on ne peut pas tout connaitre et mon plaisir est démultiplié dès que je glisse cet album enregistré en public (je te laisse deviner où?). Dès la troisième piste (les deux premières sont introductives), Help me, la messe semble dite: du blues à fleur de peau, une émotion intacte de bout en bout. Bien sûr, l’ensemble évoque une large palette de souvenirs liés aux grands du genre, de BB King, naturellement (à qui il rend hommage à plus d’une reprise dont le Say goodbye to the blues est une évidence), à Gary Moore en passant par Whitesnake période Micky Moody. Le gaillard manie le manche avec une simplicité déconcertante et va chercher dans nos tripes ce qui fait que le blues est blues: c’est pur, simple et surtout sincère. Trout va chercher la note qui fait vibrer, celle qui attrape l’auditeur pour le captiver, l’emmener avec lui. Tout est dit?Allez, je vais maintenant aller m’informer un peu plus!
Note: 8,5/10
Titre que je retiens: Almost gone