Metal (semi) instrumental, France (Autoproduction, 2017)
Difficile travail que celui de l’instrumental. Il faut réussir à capter l’auditeur en ne répétant pas ce que d’autres font déjà très bien. Depuis sa création en 2012, c’est le travail auquel s’est attelé le quatuor parisien de Stömb, déjà auteur d’un Ep (Fragments en 2014) et d’un album (The grey en 2016). Duality, dès son ouverture The dark admirer, cherche à nous entraîner dans un univers aérien et planant qui se fait, au fil des morceaux, plus lourd et oppressant, tout du moins sur la première moitié, triptyque qui monte en puissance. Étiqueté instrumental, Stömb inclut pourtant des textes, dont l’incompréhensible et cependant bien nommé A voice in my head, ainsi que The other me adapté d’un poème de Khalid El Morabethi. Stömb parvient, grâce au format Ep, à séduire en ne lassant pas. Un voyage envoûtant.