Heavy/Thrash, France (Autoproduction, 2017)
Deux. Ce groupe n’est composé que de deux musiciens, Aurélien Fouet-Barak qui s’occupe de tout sauf des guitares tenues par Grégoire Debord. C’est ça, en gros, Assent, qui nous propose aujourd’hui un Ep, We are the new black. 6 titres aussi variés que le tonnerre peut gronder avant de disparaître. Ca craque, ça pète et ça se calme, voilà comment on pourrait résumer ce disque. Mais ce serait aussi quelque peu réducteur. Assent sait placer ce qu’il faut d’énergie et de mélodie, et sait aussi surprendre. Preuve en est l’utilisation de cordes (violons, violoncelles) dès le début de The dust & the screaming. Les ambiances sont travaillées et réfléchies, on passe du brutal à du Rock’n’Roll sous adrénaline (Insomnia) en passant par de sérieuses inspirations thrashisantes old school (We are the new black) ou le chantant, malgré ses égorgements black metal, Remain in darkness… Aurélien propose une variété des styles vocaux, démontrant la maîtrise de son organe. Des hurlements blacks, il passe à la douceur d’un chant clair qu’il fait parfois un peu crooner. Si We are the new black explore différents espaces, il intrigue justement par cette variété. Dense, quelque peu décousu, il s’adresse à un public varié qui n’a pas peur de se frotter, en quelques minutes, à plusieurs styles. Ni thrash, ni black, ni purement heavy, ni totalement rock, Assent nous offre un peu de tout cela en version condensée.
Note: 7,5