AS THEY BURN: Ego death

France, Metal/deathcore (Ep, 2022, Autoproduction)

Il y a des trucs, tu sais pas trop comment les prendre… sur Wiki, je lis, au sujet de As They Burn: « Avant de mettre fin à ses activités en 2015″… Et pourtant, me voici avec un Ep 6 titres en mains, Ego death. Plus loin: « groupe qui s’est fait particulièrement remarquer en France au début des années 2010 ». Ben pourquoi mettre un terme à sa carrière au milieu de cette même décennie? Après une longue pause de 7 ans, les coreux parisiens nous proposent donc 6 titres rageurs et rugueux. Ce Ego death débute avec un Unable to connect très bien nommé tant ça dégueule de haine… Ceux qui me connaissent le savent, le « chant » grind, genre dégueuli verbal me rebute au plus haut point. Aors pour moi, ça débute mal malgré la recherche d’atmosphères et d’ambiances heavy burné. Heureusement (pour moi), la suite continue avec des voix plus humaines, alternant entre clarté et hurlements sur fond de rythmes saccadés. On trouve même, ça et là, des passages qui évoquent OMD et Tears For Fears sous acides, passagent qui viennent compenser ces gruiks de cochons qu’on égorge… Tout au long des 6 titres, As They Burn varie ambiances et plaisirs et s’adresse à un public amateur de sensations fortes. Loin d’être mon truc mais l’ensemble est bien foutu et bien produit.

AFTER US: Breaking the dark

France, Rock (EP, autoproduction, 2021)

Originaire des Yvelinnes, le quintette rock After Us sort en cette fin d’année son premier Ep, Breaking the dark, qui sonne comme une jolie promesse. En quatre titres, le groupe passe par une pop énergique avec les deux premiers morceaux, Home again (qui peut parfois évoquer Toto) et City lights, avant de s’engouffrer dans un univers plus énergique, très rock, qui s’approche parfois du metal, avec les deux suivants, Get out et Last goodbye, deux morceaux qui rentrent dans le tas. Bien fait, joliment mis en son, cet Ep pourrait tracer un beau chemin à After Us si le groupe confirme rapidement avec un album aussi ouvert et énergique. Une belle découverte de fin d’année que ce disque.

GORGEOUS

Hard rock, France (EP autoproduit, 2017)

4 petits titres qui ont cette force de faire passer le message… Fondé en 2016, Gorgeous est un groupe fondu de ce hair metal qui fit les beaux jours de MTV dans les années 80. De grosses guitares, un peu de sleaze, un incontestable savoir faire, des riffs puissants et des airs qui tapent fort, à reprendre en cœur en concert… Voilà en gros ce qui attend l’auditeur amateur de décibel, de rock pour le fun et pour la vie. Des soli qui tranchent, des guitares aiguisées, un médiator qui charcute…  Voilà, en dehors d’un anglais pas facilement compréhensible, et d’un Bend over qui démarre sur des airs de déjà entendu (mais qui continue son chemin tranquillou) c’est dit: Gorgeous met du cœur à l’ouvrage et décrasse les oreilles. Une carte de visite marrante et sans prétention autre que celle d’amuser la galerie. C’est déjà bien!