CRUSKIN: Time to rise

Rock/Pop, France (Autoproduction, 2018)

Etrange, ce Cruskin. Formé en 2009 par la chanteuse / guitariste / pianiste Sabrina, le bassiste Mike et Samuel, le batteur, le trio se distingue en explorant divers horizons, à la fois rock et électro. Les forts accents pop de ce Time to rise, troisième album du combo évoquent la new wave et, naturellement, l’univers des musiques électro. A priori, ça colle pas dans ce webzine… Mais voilà, la corne de brume du morceau titre qui ouvre ce disque est suffisamment lourde pour m’intriguer. En plus, c’est bien produit, bien foutu dans l’ensemble, chanté dans un anglais enfin compréhensible et surtout, le rock n’est jamais très loin… Ok, I found you est trop « boite de nuit » pour que j’accroche, tout comme Burning away. Cependant, ce dernier visite des sonorités plus rock et énervées, variant les rythmes, rendant l’ensemble intéressant. Je m’arrête en revanche sur ce No regrets aux furieuses guitares, presque punk, ou The runner qui m’évoque le Blondie des 80’s. En revanche, les boites à rythme de Let me see your love me font fuir, tandis que Frozen puise dans le pop rock chantant et entraînant. Bref, Cruskin se fait plaisir en jouant ce qui lui plait, et, au passage, ratisse large. Pas révolutionnaire, mais digne d’intérêt car ce disque s’adresse, sinon aux amateurs de metal, autant aux amateurs de musiques électroniques que de rock.