Prog, France (Klonosphère, 2016)
3 titres. C’est ce que nous propose The Random Monsters sur ce Ep en guise d’amuse-bouche. Ou de mise en appétit. Car les 20 minutes que dure We pretend it’s allright filent à toute vitesse. On en redemande, on en veut plus, on devient, rapidement, gourmand, voire gourmet. Les monstres aléatoires, groupe hexagonal formé en 2011 et auteur d’un mini album paru en 2012, parviennent à capter l’attention dès l’instrumental Mason’s moment (une référence à Hannibal Lecter?), un premier morceaux lent, lourd, qui monte en puissance, propose des guitares saturées sur rythme oppressant. Un peu à la manière d’un Smoke on the water, les instruments se succèdent créant une ambiance sonore de plus en plus hypnotique. Le break de mi-parcours est tout aussi intriguant, inquiétant malgré les ambiances aériennes, forestières ou aquatiques qui illumine l’ensemble. The winding way ensuite se distingue par le chant, torturé. Le titre, le plus court des trois, est quant à lui tout aussi ambiancé que son prédécesseur, tandis que le second instrumental, Father, démarre de manière légère et envoûtante, avec une guitare fantomatique, avant un retour d’énergie vers la 7ème minute. Vous l’aurez compris: The Random Monsters nous offre un disque aux ambiances variées et travaillées, et nous entraîne dans un univers particulier qu’on a envie de mieux connaitre.
Note: 8,5/10
Titre que je retiens: Father