France, Stoner (Overpowered records, 2016)
Sombre. Oppressant. Deux adjectifs assez faciles pour définir le nouvel album des Français de 7 weeks. Une première écoute qui en nécessite un peu plus pour découvrir toutes les richesses de ce A farewell to dawn. Voici un album qui passe par différentes couleurs, plusieurs tessitures et émotions. S’il commence lourdement, dans une pure tradition stoner, avec King in the mud, on sent une touche de romantisme mélancolique sur The ghost beside me avec ses guitares aériennes et ses passages évoquant tant Bowie que Pink Floyd. Ohka, un court instrumental, précède un Kamikazes qui démarre avec grâce avant de monter en puissance. Broken voices, plus virulent, se rapproche d’une des influences de 7Weeks, Queens Of The Stone Age dans sa construction et son break halluciné. Le titre éponyme, un second instrumental, semble inspiré par un Vangelis perdu dans la nature. Là encore, la mélancolie s’installe. January, que vous pouvez découvrir en vidéo, très ambiancé, est tel un arc en ciel sombre, tout en nuances. A well kept secret et Knots viennent puissamment conclure ce disque à la fois intrigant et prenant; Car A farewell to dawn fait partie de ces albums d’un accès peu évident mais dont on a rapidement du mal à se défaire.