Hard rock, USA (Mascot, 2016)
Black Stone Cherry a trouvé son style, celui qui, à tous les coups, fait mouche. Celui qui engendre des chansons mémorisables, populaires et destinées à rallier les foules. Aujourd’hui, en intégrant de nouveaux éléments à sa musique et en s’éloignant de l’esprit fun développé sur Magic mountain, son précédent opus, BSC renoue quelque peu avec ses racines, Comme le groupe l’explique dans l’interview qu’il nous a accordée. On ne le dirait pas avec le premier morceau, The way of the future, très enjoué, mais Kentucky prend une tournure plus sérieuse. Exit la montagne rose, les Me and Mary-Jane, Magic mountain ou Fiesta del fuego. Ici, après une première moitié « ode à la vie » (In our dreams, le premier single, Soul machine ou un Shakin’ my cage aux inspirations country) et une ballade sans réelle surprise (Long ride), les thèmes abordés et la musique se font plus sombres. War, Hangman, Born to die nous proposent un groupe ouvertement inquiet du présent et de l’avenir. Toutefois, Black Stone Cherry se renouvelle et tente de nouvelles choses: du chant soul, des ambiances gospel (l’intro de Rescue me qui rappelle rapidement Queen), quelques élément funky sur Feelin’ fuzzy ou une simple guitare qui accompagne le chant sur The rambler (qui passe bien mieux ici que sur scène, selon moi). Kentucky est, dû à une noirceur qui émaille cette galette, plus difficile d’approche que son prédécesseur. Mais il s’agit du disque d’un groupe mature et adulte qui ne se voile pas les yeux quant à la réalité du monde, qui nécessite un peu plus d’une écoute pour se l’approprier vraiment.
Note: 8/10
Titre que je retiens: The way of the future.