Rock barré, Suède (Spinefarm, 2017)
Certains appellent ça du metal avant-gardiste, je dis que c’est un mélange complètement barré de différents genres musicaux. Incontestablement rock, Diablo Swing Orchestra, joue sur les genre en nous proposant sur ce troisième album, un joyeux mélange de genres. On retrouve un bel esprit country « à la » Steve’n’Seagulls, un chant féminin totalement énervant, des rythmiques enlevées, proche du ska, des influences slaves et tziganes, le tout dans un esprit très cirque et cartoonesque, inspiré par l’univers Disney des années 50 et 60. Le jazz est omni présent, les swing aussi. Remarquable, le chant, masculin et féminin, est aussi traditionnel que dingue – pas de hurlements, non, mais de la profondeur abyssale masculine à une certaine dinguerie narquoise féminine, tout y passe. Déjanté à souhaits, complètement décalé, ce Pacifisticuffs (c’est pas un titre à la Mary Poppins, ça?) s’écoute avec délectation et plaisir. Une joyeuse détente de 13 chansons destinées à égayer nos fêtes de fin d’années? Une chose est certaine: cet album donne la pêche!