Metal, France (Send the wood music, 2017)
Hyperdump, c’est quoi? Le groupe nordiste – ou, plus actuel, des Hauts de France – s’est formé en 2007, alternant Ep et albums et développe aujourd’hui un concept discographique et visuel.
The weak man, ça donne quoi? Basé sur une histoire concoctée par le chanteur Ws, The weak man est un concept album qui puise dans une certaine folie. On imagine volontiers des espaces orientaux (Awaken, Departure) qui seraient mêlés à des enfers plus occidentaux, et ce dès Awaken. Folie qui évoque souvent Faith No More ou Mr Bundle (l’univers barré de Mike Patton trouverait parfaitement sa place ici) ou la rugosité rythmique d’un Slipknot. L’univers de Hyperdump est – volontairement – oppressant et inquiétant, qui rappelle, aussi, la dinguerie de 6:33. Il émane pourtant une certaine forme de lumière grâce à des morceaux plus « abordable. La force de ce disuqe est telle qu’on n’est guère surpris de voir une flopée d’invités de marque, parmi lesquels Blaze Bailey, Guillaume Bideau (Scars, Mnemic, One Way Mirror) ou Arno Strobl (qui, tiens donc, a collaborer au projet 6:33…). Pas forcément toujours facile d’accès, souvent déjanté, The weak man est cependant un projet ambitieux qui n’a rien à envier à certaines grosses pointures internationales.
Note: 8,5/10