Progressif, Pays Bas (Music theories recordings, 2019)
Jan Akkerman est un guitariste de jazz/prog/fusion né en 1946 à Amsterdam. Il s’est distingué en faisant notamment partie de Focus avec qui il a connu un certain succès. Depuis, il enregistre encore et toujours, sous son nom ou en tant que musicien de studio. Avec Close beauty, son nouvel album, il démontre tout son savoir faire en matière de jazz progressif. Il m’est difficile de coller ici le terme de rock tant le musicien se laisse guider par ces construction particulières et si chères au jazz. Si l’on ne peut rien dire techniquement – le jeu de Jan est doux et léger, rapide et fluide – si des morceaux comme Spiritual privacy ou Beyond the horizon, qui ouvrent cet album, ont tout du prog avec leurs plus de 7′ (je sais, ce n’est pas à la durée qu’on reconnait le prog, mais c’en est une des caractéristiques, non?), je ne trouve guère de variété au cours de ces instrumentaux assez… contemplatifs, voire répétitifs. Le toucher est certes impressionnant, mais je ne parviens pas à accrocher sur la durée. Trop instrumental pour moi, sans doute, malgré cette intrigante relation avec la France que forme le triptyque Meanwhile in St. Tropez, French pride et Fromage. Mais d’où sortent ces nom de morceaux (même si le bougre a enregistré un Fromage à trois il y a 10 ans…) Bien fait certes, mais simplement pas assez rock pour moi. Les guitaristes apprécieront cependant.