Thrash Death, France (Autoproduction, 2017)
Après The fall, une intro calme et légère, la furie contrôlée déboule. Give it back sonne comme un avertissent, et claque comme un fouet, marquant la rencontre d’envolées de guitares et de grosses rythmiques. Puis arrive le choc de deux voix masculines. L’une claire, l’autre gutturale, version death metal. L’ensemble constitue un énorme mur de son contre lequel on a envie de foncer et de ne pas s’écraser. The end of human reign continue sur un tempo rapide tandis que la voix claire se fait également agressive. L’efficacité est de sortie mais… Dès Unity, l’étrange impression d’avoir à faire à une version frenchie d’Amon Amarth se pose et s’impose. Très – trop? – proche de l’esprit des vikings, Opalized? Sans doute. Cependant, les compositions sont efficaces et l’apport d’un mix vocal fait la différence et donne envie d’aller au bout, permettant ainsi de découvrir la puissance de feu d’un groupe à suivre. Opalized a la force de ses guitares: à la fois modernes et vintages, le groupe puise son inspiration sans limites temporelles (Black Flag zyeute même du côté des années 40 avant de devenir aussi explicite que son titre, les soli évoquent souvent le metal des années 80…). Rising from the ashes est, malgré un sérieux label « Amon A. » un disque puissant, carré et efficace à conseiller et à soutenir.
Note: 8/10