EXCEPT ONE: Broken

France, Death/Black metal (Autoproduction, 2022)

Amis de la poésie, bonjour. Janvier n’est pas encore échu, il est donc encore temps d’accompagner cette nouvelle chronique de nos vœux les meilleurs, vous souhaitant une année 2022 chaleureuse et douce. Tout le contraire de ce que nous promettent les Français d’Except One avec leur nouvel album, le très brutal Broken. Les ambiances sombres cachent une forêt d’explosions et de règlements de comptes en bonne et due forme. Mais attention, sous cette apparente brutalité gratuite se cachent d’autres choses. Le groupe travaille incontestablement ses mélodies autour de nombreux changements de rythmes, passant d’une sombre lenteur à une lourdeur et une vélocité sans pareils. Jouant sur les thèmes imposés par certains titres (In nomine et ses chants de monastère, Silent scream qui est tout le contraire de silencieux, Still alive qui nous rassure en presque fin de parcours…) le groupe fait preuve d’une parfaite maitrise musicale, et parvient à faire en sorte que les pied frappent le sol tel des marteaux piqueurs cadencés. Estelle hurle à s’en décrocher les poumons et les amateurs du genre sauront apprécier. Quatre ans après Fallen, Broken vient brutalement rappeler que Except One est bien vivant. Ni tombé, ni cassé.

EXCEPT ONE: Fallen

Death mélodique, France (Autoproduction, 2018)

Bon, allez… Je n’aime pas ce type de chant. Ça gueule, je n’y trouve pas de finesse ni de variation. Puissant, mais ce n’est définitivement pas mon truc. Ça n’engage que moi, alors, passons à la musique de Except One qui, elle, est forgé dans un metal puissant, direct et brutal. Les guitares  de ce Fallen proposent des riffs entraînants, explorant différents aspects metalliques, du léger et très clair au rapide et précis comme un scalpel. La batterie est franche, et impose un tapage de pied et headbanging de conséquence. Petite touche sympatique à noter dans les crédit « Drum: Naty ». Euh, au singulier? Drum = tambour, or il semble bien qu’il s’agisse ici de plusieurs tambours… Donc « drums » serait plus approprié… Passons. On sent Expect one inspiré par les grands noms du metal, du heavy au thrash, en passant par le death et le black. De Maiden à Machine Head, en passant par Cradle of Filth et consorts. Qu’on sort, en fait… Encore une fois, si j’accroche musicalement, les hurlements m’empêchent d’aller, d’une traite, au bout. Il reste un album à découvrir, sans doute, que les amateurs sauront apprécier.