THE RASMUS: Rise

Finlande, rock (Playground, 2022)

Cinq ans après la publication de Dark matters, (lui même publié 5 ans après son prédécesseur…) les Finlandais de The Rasmus reviennent avec Rise, un album, disons-le dès maintenant, plus  pop que rock. L’introductif Live and never die est très naïf, voire enfantin. Mais ce titre seul ne donne pas la couleur de l’album qui continue avec un Rise qui mélange rock, pop et l’ajout de cordes, ainsi qu’un refrain entrainant rassurent quant aux aspects plus rock du groupe (voir le clip ci-dessous). Toujours dansant, le groupe se fait plaisir avec des sonorités électro, des bruitages étranges (genre miaulements  de chat), échos et réverbs à foison. A ce niveau, je me dis que si The Rasmus fut un jour assimilé à la scène rock, le quatuor en est aujourd’hui assez éloigné. Bien sûr, il y a de la guitare et de la batterie, et les mélodies sirupeuses qui accompagnent un chant acidulé ont tout pour séduire un public jeune qui découvre la musique amplifiée  ou qui est amateur de jolie série juvéniles. Rien à dire sur la production, efficace et généreuse. seulement, l’ensemble se veut si… « émotionnel » que je ne peux m’empêcher de penser que trop de bons sentiments noient les bons sentiments (la répétition des « I love you » et « I hate you » sur Odyssey…) Oh, il y a tout ce qu’il faut pour faire agiter les bras en cadence en concert mais… est-ce bien suffisant? Nul doute cependant que Rise saura trouver son public mais les amateurs de rock plus dur s’en éloigneront certainement…