France/UK, Hard rock (M&O music, 2022)
Accrochez-vous les amis! Bad Kingz – avec un Z en guise de pluriel – déboule avec son premier album, Take me into your kingdom qui sort le 21 octobre. Si la pochette évoque le rock psyché, le contenu est une déclaration d’amour au hard rock vintage, varié, entrainant, généreux et foutrement efficace. Formé en 2021, Bad Kingz est un trio composé du guitariste Chris Savourey et du bassiste Alex qui se sont adjoint les services du chanteur Tomas, un anglais pure souche, et ça s’entend! L’introductif They came here to stay, sans doute le plus psyché/stoner du lot – sonne comme une déclaration d’intentions. Le « They » aurait très bien pu être un « We » tant le message est clair, message qui se confirme au gré de titres qui varient entre 3 et 4 minutes. Le groupe va droit au but sans fioriture et clame son amour pour le hard rock de Led Zeppelin – ces guitares graveleuse et ce chant (un effort sera cependant apprécié sur l’anglais, mais quelle voix!) – le rock groovy de Thin Lizzy ou encore celui devenu blues de Gary Moore -celui-là même qui a composé un certain Led clones… Bad Kingz sait varier ses plaisirs, proposant des titres rock (le morceau éponyme, Fire all I need, It’s a long way down), aussi bien que proposant des moments plus intimistes (I’m seing blue, très… bluesy!, Friend, superbe), modernes (The mirror à l’intro très satrianesque et au reste très rentre dedans). L’album se termine avec Horizon de hoce, un instrumental qui m’a immédiatement projeté en concert, un titre que j’imagine volontiers joué en premier avant l’arrivée du chanteur. Avec ce premier album, Bad Kingz pourrait bien voir son royaume commencer à exister. Ce n’est pas à nous de vous conduire au notre, Messieurs, mais bien à vous de nous y accueillir. Reste à transformer ce premier essai