DEMENTIA: Persona

Metal, France (Autoproduction, 2017)

Introduit par Blur – rien à voir avec le groupe – une sorte de complainte mélancolique, Persona prend tout son envol dès le bien nommé Speedball. Francis Caste, magicien des manettes, gourou de la prod hexagonale, est, encore une fouis parvenu à obtenir le meilleur des musiciens de Dementia, qui restent cependant producteurs de leur projet. Enregistrés aux studios sainte Marthe entre mars et avril de cette année, les 14 titres chantés dans un anglais très honorable et avec une rage salutaire, font la part belle à l’énergie, la puissance d’exécution et la mélodie. Persona est un album qui sonne résolument moderne, qui puise cependant dans l’histoire du metal, du hard rock et du prog; c’est ce qui fait la force de ce disque, une belle introduction à l’univers sonore de Dementia, pas si dément que ça! Une alliance savamment orchestrée, une exploration de sons et d’horizons variés qui se laisse écouter sans sourciller.