Metal, France (Autoproduction, 2017)
Premièrement, le doute m’assaille: pourquoi avoir écrit clairement le nom du groupe sous sa signature figurant sur la pochette de ce premier disque? C’est un peu comme quelqu’un qui porte bretelle et ceinture, un manque de confiance en soi? N’empêche, elle me parle cette illustration, alors glissons ce CD et écoutons. D’abord, des doubles grosses caisses, puis des growls. On n’est pourtant pas dans l’univers du black ou du death, ni tout à fait dans celui du metal symphonique. Et pourtant, Fabulae Dramatis s’en approche, tout en restant ancré dans un heavy metal sans concessions. Un mélange de trois ou quatre voix rend la chose intéressante, alors j’avance. L’intro complètement décalée de Stone me fait penser que quelque chose va se passer. En réalité, oui, mais… la prod m’agresse, j’entends une sorte de fourre-tout jusqu’à l’arrivée du chant lyrique qui, pour le coup m’agresse plus encore, et me stresse… Je zappe… Heresy introduit un monde enfantin avant de sombrer dans un rock enlevé mais, encore, ce chant lyrique féminin me stresse… Je n’arrive pas à aller plus loin, et c’est dommage car musicalement, ce Solar time fables me semble varié, travaillé et réfléchi. Seulement, je n’ai jamais aimé les voix suraiguës… Et malgré la légèreté aérienne des guitares de Sati (fire II) qui parfois évoquent Metallica, avant que le groupe n’appuie sur l’accélérateur, je décroche… Pas ma came du tout…