
France, Heavy rock (Autoproduction, 2025)
Redemption, c’est une histoire de famille. Un père et ses deux fils unis par la passion du rock qui tâche, qui se lancent le défi de monter un groupe et qui se retrouvent sélectionnés pour jouer au Hellfest en 2018 avant de proposer un premier album, Three of a kind, en 2020. Le trio revient aujourd’hui avec The hard way, un nouvel album au titre explicite. La formation a muri son propos et propose des styles plus variés qui font toujours autant taper du pied. Malgré un anglais encore perfectible, Redemption développe et démontre tout son amour du gros rock, direct et franc. Si le trio nous replonge dans le heavy pur jus des 80’s, il le fait avec un son résolument moderne. Partout, on sent un inconditionnel amour pour les guitares grasses et les gros sons, les rythmes imparables, ainsi qu’un profond respect pour les anciens, d’AC/DC à Motörhead, le groupe rendant même une forme d’hommage à ces derniers en reprenant, accompagné d’une invitée de marque (Ruyter Suys de Nashville Pussy), un certain Overkill. The hard way est un album efficace de bout en bout. On les entend volontiers monter sur scène en scandant un graveleux: « Good evening! We are Redemption, and we are a familly. We also play rock’n’roll!«